William Gomes lance un appel aux dirigeants mondiaux pour des sanctions contre le Bangladesh

Maria

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Cher Premier ministre Justin Trudeau du Canada, Premier ministre Anthony Albanese d’Australie, Premier ministre Chris Hipkins de Nouvelle-Zélande et Premier ministre Rishi Sunak du Royaume-Uni,

J’écris cette lettre en tant que journaliste indépendant anglo-bangladais et militant des droits de l’homme, William Gomes, pour attirer votre attention urgente sur l’escalade des tensions politiques et des violations des droits de l’homme au Bangladesh, mon pays d’origine.

Des rapports d’organisations crédibles telles qu’Amnesty International, Human Rights Watch et les Nations Unies ont documenté une augmentation inquiétante des abus perpétrés par le gouvernement du Premier ministre Sheikh Hasina. L’intégrité démocratique de la nation est en danger, avec des cas croissants de persécution gouvernementale contre des opposants politiques, la répression de manifestations pacifiques et des violations des droits de l’homme.

Dans cet esprit, et suite au récent appel de six membres du Congrès américain au président américain Joe Biden, je m’adresse à vous en tant que dirigeants de nations ayant des partenariats de longue date avec le Bangladesh et un engagement commun en faveur de la démocratie et des droits de l’homme.

J’exhorte respectueusement vos gouvernements à envisager d’imposer des sanctions multilatérales au Bangladesh. Ces sanctions devraient cibler non seulement les personnes qui sapent les normes démocratiques, mais également les secteurs clés de l’économie bangladaise, notamment le prêt-à-porter, les textiles et tissus, la maroquinerie et les produits pharmaceutiques. Des sanctions supplémentaires devraient envisager :

  1. Services financiers : application de restrictions aux institutions financières bangladaises.
  2. Secteur de l’énergie : Application de restrictions sur le commerce impliquant des biens clés dans ce secteur.
  3. Expédition et transport : réglementer ce secteur pour limiter les flux de biens et de services.
  4. Biens et technologies à double usage : contrôle des exportations pouvant être utilisées à la fois à des fins civiles et militaires.
  5. Gel des avoirs et interdiction de visa : appliquer des sanctions aux individus soupçonnés de saper les processus démocratiques.
  6. Embargo sur les armes : Restreindre la vente ou le transfert d’armes au Bangladesh.

Je comprends les complexités et les conséquences potentielles de la mise en œuvre de telles mesures, mais nous traversons une période sans précédent qui appelle des actions décisives. L’érosion des valeurs démocratiques, qui se manifeste par la marginalisation et la persécution continues des défenseurs des droits de l’homme, des journalistes et des critiques, justifie une attention sérieuse et une intervention urgente.

Je vous implore d’user de votre influence en tant que leader de la communauté internationale pour résister fermement à cette vague de répression. L’intégrité démocratique des nations et le droit des individus d’exprimer leurs opinions sans crainte de représailles sont à la base de nos valeurs communes. L’inaction pourrait signaler une acceptation tacite du statu quo et créer un précédent inquiétant pour d’autres nations.

Votre intervention peut aider à sauvegarder les principes de liberté, de justice et d’égalité qui sont actuellement menacés au Bangladesh. J’espère que vous examinerez sérieusement ces demandes et que vous prendrez les mesures appropriées pour régler ce problème urgent.

Merci pour votre temps et votre attention à ce sujet. J’attends ta réponse avec impatience.

Cordialement,

Guillaume Gomes, Journaliste anglo-bangladaise et militante des droits de l’homme, York, North Yorkshire, Royaume-Uni.