JOHANNESBURG – Le président Cyril Ramaphosa est resté muet sur le résultat des pourparlers pour déplacer le prochain sommet des Brics en Chine à la suite d’un appel avec son homologue Xi Jinping.

Les deux chefs d’État se sont entretenus par téléphone vendredi pour discuter d’une mission de paix en Ukraine et en Russie par des dirigeants africains.

La réunion du bloc de cinq membres Brics (Brésil, Russie, Inde, Chine, Afrique du Sud) était également à l’ordre du jour, alimentant davantage les spéculations selon lesquelles l’Afrique du Sud pourrait renoncer à ses fonctions d’accueil pour résoudre la situation difficile de la participation de la Russie.

Le sommet des Brics de cette année devrait être un moment de test pour l’Afrique du Sud, car les délégués du bloc devraient discuter de la manière dont le regroupement des pays émergents renforcera les liens politiques, sociaux et économiques existants.

Les préparatifs du 15e sommet ont été assombris par des interrogations sur la présence du président russe Vladimir Poutine, recherché par la Cour pénale internationale (CPI) pour crimes de guerre présumés.

L’Afrique du Sud est signataire du Statut de Rome et est obligée d’arrêter Poutine s’il met le pied dans le pays.

Lors de la conversation téléphonique entre Ramaphosa et Xi, il n’est pas clair si ce dernier a accepté d’accueillir le sommet au nom de l’Afrique du Sud pour résoudre le dilemme.

Tout ce que la présidence était prête à dire, c’est que les deux chefs d’État étaient d’accord pour travailler à la réussite du sommet.

Le président chinois aurait également salué les efforts du continent africain pour aider à parvenir à un cessez-le-feu entre la Russie et l’Ukraine en guerre.