L’étude nationale sur les incidents de conflit a annoncé que 5 300 conflits ont eu lieu en Éthiopie au cours des cinq dernières années, de 2018 à 2023, entraînant des milliers de morts innocentes, a rapporté le Weekly Private Addis Admas.
L’étude, qui a duré près d’un an et s’est concentrée sur les conflits politiques organisés, a révélé que les conflits qu’a connu le pays au cours des cinq dernières années ont causé la perte de la vie d’un grand nombre de citoyens et d’importantes destructions de biens, selon le sources d’information.
L’étude rappelle que 2021 et 2022 ont été les années où des guerres sanglantes ont secoué le pays. L’étude a souligné que la première région est celle d’Oromia, où il y a eu de nombreux conflits au cours des années indiquées. L’étude indique en outre que l’Amhara et le Tigré occupent les deuxième et troisième places après l’Oromia. Après la guerre, les attaques perpétrées contre des innocents au cours des cinq dernières années arrivent au deuxième rang. L’opposition publique, exprimée de diverses manières, occupe la troisième place, selon l’étude.
L’étude a révélé que la structure gouvernementale joue un rôle négatif dans l’intensification et l’exacerbation des conflits survenus en Éthiopie au cours des cinq dernières années. L’étude indique que les agences gouvernementales sont impliquées dans les déplacements forcés, les agressions sexuelles et la perturbation de l’aide humanitaire.
Les structures gouvernementales ont leur propre rôle en s’impliquant directement dans les conflits, en les exacerbant et en n’assumant pas leurs responsabilités dans le but de satisfaire leurs besoins politiques.
L’étude indique que l’escalade des conflits dans le pays est très grave. Il a souligné que si les conflits se poursuivent sans solution permanente, ils conduiront au massacre d’innocents.