Note de l’éditeur: les vues dans l’article ne reflètent pas nécessairement les vues de Togolais.info


Nama Nekemto
Les récents commentaires du général Tefera Mamo, sans représenter définitivement la position de Fano, justifient une attention particulière en raison de ses liens étroits avec le groupe. Son entretien soulève des questions importantes qui méritent une analyse approfondie, en particulier compte tenu des atrocités largement connues commises par le TPLF contre le peuple Amhara. Le TPLF a toujours obstrué les efforts organisés du peuple Amhara pour lutter pour leurs droits, une réalité historique remontant à la création du TPLF. L’animosité profonde de l’organisation envers le peuple Amhara est indéniable.
Les Fano Fighters, actuellement organisés et armés, se livrant à des conflits contre l’armée d’Abiy Ahmed, ont eux-mêmes beaucoup souffert sous le régime oppressif du TPLF. La récente offensive du TPLF il y a deux ans a entraîné des pertes importantes dans les rangs de Fano. Les milices de Fano et vétéran Amhara ont joué un rôle crucial dans la récupération des territoires tels que Welkait, Tsegede et Raya, ont historiquement considéré les terres d’Amhara. De plus, leur rôle central dans la réparation des incursions du TPLF à Wollo, Shewa et Gondar, tandis que l’armée d’Abiy Ahmed se retire, est bien documentée.
Par conséquent, assimiler la relation entre Fano et le TPLF à celle de l’ancien mouvement démocratique national d’Amhara (etm) et TPLF est une simplification excessive brute. La comparaison est aussi disparate que le ciel et la terre. Même si une relation devait se former, il est hautement improbable que le TPLF supplanterait le rôle de Fano de la manière dont la AND était subordonnée au TPLF. Fano, forgeant actuellement son récit à travers le sang et la lutte, est très peu susceptible de répéter l’histoire de l’assujettissement et de la subsidence vécue par la Andm.
Basé uniquement sur les commentaires du général Tefera Mamo, suggérant que Fano deviendra une autre et vendant la lutte d’Amhara au TPLF et au Shabia, est non seulement inexacte, mais aussi indicatif d’un motif potentiellement biaisé. J’interprète la perspective du général non pas comme plaidant pour une relation maître-esclave semblable à celle du TPLF et de la CLA, mais plutôt comme une évaluation pragmatique. Son objectif semble se concentrer sur les manœuvres stratégiques – une alliance tactique ou stratégique formée pour affaiblir l’ennemi tout en renforçant sa propre force, pour réduire le pouvoir de l’ennemi et augmenter les alliés, une pratique courante dans la guerre.
La lutte existentielle de Fano nécessite une évaluation approfondie des alliés potentiels à travers l’Éthiopie, y compris le TPLF, pour la création d’alliances tactiques et stratégiques. Le TPLF ne désigne pas automatiquement une alliance; La décision repose uniquement avec les chefs de fano. Cette décision, cependant, nécessite une structure de leadership de Fano unifiée avant que de telles alliances puissent être envisagées, pesant soigneusement le «quand», «avec qui» et «comment». Les expériences passées informeront sans aucun doute leurs choix, garantir que toute alliance ou collaboration est fondée sur des principes et stratégiques.
Sans une déclaration officielle de la direction de Fano, commentant uniquement le point de vue du général Tefera Mamo est précaire. En ce qui concerne l’écart souvent discuté entourant la relation du TPLF avec diverses factions Fano, mon évaluation actuelle est limitée à cette analyse.
Note de l’éditeur: les vues dans l’article ne reflètent pas nécessairement les vues de Togolais.info
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