Par le journaliste du personnel
Le chef de l’opposition ougandaise, Bobi Wine, a fustigé le Parlement zimbabwéen pour avoir adopté le projet de loi patriotique dans ce qu’il a décrit comme « un autre chapitre de la persécution » des voix dissidentes.
Le projet de loi modifiant le Code pénal, également connu sous le nom de projet de loi patriotique, a été adopté par l’Assemblée nationale la semaine dernière et devrait maintenant passer devant le Sénat puis l’assentiment présidentiel.
Faisant écho aux sentiments des critiques locaux, Bobi Wine, né Robert Kyagulanyi Ssentamu, a critiqué la loi en disant qu’elle sape le tissu démocratique de la nation.
« Cette décision fait écho aux appels précédemment lancés par des responsables du régime ici en Ouganda pour adopter une loi similaire, ce qui est préoccupant.
« Nous exprimons notre solidarité avec le peuple du Zimbabwe alors qu’il fait face à un nouveau chapitre de persécution pour avoir osé s’opposer à ses dirigeants.
« La soi-disant « loi des patriotes » restreint sévèrement la liberté d’expression des Zimbabwéens et leur capacité à demander des comptes à leurs dirigeants.
« Être témoin de tentatives visant à réprimer la dissidence et à saper les droits démocratiques des citoyens est profondément troublant.
Il a déclaré que le nouvel amendement restreignait injustement les droits fondamentaux des Zimbabwéens.
« En solidarité avec le peuple du Zimbabwe, nous exhortons son gouvernement à renverser cette loi et à sauvegarder les valeurs démocratiques et les droits de ses citoyens, en particulier leurs libertés de parler et de s’associer librement les uns avec les autres. »
La semaine dernière, le Parlement du Zimbabwe a adopté un amendement au Code pénal qui punit les citoyens pour toute action qui « porte délibérément atteinte à la souveraineté et aux intérêts nationaux » du pays, ainsi que d’autres actions considérées comme « antipatriotiques ».
La violation de cette loi est passible d’une peine pouvant aller jusqu’à 20 ans de prison et d’une éventuelle révocation de la citoyenneté.