Haroon Ibrahim déclare que le prochain chapitre de l’organisation est de « créer une marine »


Toronto – Dans un communiqué publié cette semaine, l’Organisation démocratique des Afars de la Mer Rouge (RSADO) a annoncé qu’elle avait lancé une opération militaire contre l’Érythrée.
Il a dit que cela avait commencé samedi dernier.
« Cette force est capable de mener des attaques contre l’administration d’Isaias Afeworki au plus profond du pays », a-t-il ajouté.
Il est indiqué dans le communiqué que la force est entraînée pour « la guérilla, les opérations spéciales et la guerre conventionnelle ».
En outre, RSADO a révélé qu’elle s’entraînait depuis trois mois.
Le gouvernement érythréen n’a fait aucune remarque à ce sujet au moment d’écrire ces lignes. Certains militants érythréens actifs sur les réseaux sociaux ridiculisent la RADSO qui prétend avoir la capacité de frapper profondément en Érythrée.
Haroon Ibrahim, président de l’Organisation, a déclaré que le prochain chapitre est de « créer une marine ».
L’histoire de RSADO arrive au moment où de hauts responsables de l’administration d’Abiy Ahmed – Getachew Reda, conseiller du Premier ministre pour les affaires de la Corne de l’Afrique, et Redwan Hussien, chef des services de renseignement du pays – visitent Bure – la zone frontalière éthio-érythréenne dans l’est de l’Éthiopie.
L’organisation affirme que « ses terres Afar de la mer Rouge ont été prises par la force par l’administration Isaias Afeworki ». La raison d’être de l’organisation est « l’autodétermination jusqu’à la sécession », selon le communiqué publié.
Ce groupe rebelle opérerait depuis la région Afar en Éthiopie.
Il a ouvertement remercié l’État régional Afar en Éthiopie et le peuple Afar pour leur soutien « lors d’une attaque ethnique ». Il a également exprimé son intérêt à poursuivre cette collaboration.
L’Éthiopie et l’Érythrée sont au bord de la guerre. Le premier prétend que le second mène une guerre par procuration en Éthiopie. Plus récemment, le gouvernement a déposé une plainte officielle auprès des Nations Unies, alléguant que l’Érythrée soutient les forces du TPLF et de Fano. L’Érythrée a nié cette allégation.
Le regain de tension entre les deux pays concerne la volonté du gouvernement d’Abiy Ahmed de retrouver l’accès à la mer Rouge via le port d’Assab, ce que l’Érythrée considère comme une violation de sa souveraineté et du droit international.
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