L’OIM célèbre son engagement majeur à soutenir la Syrie dans un contexte de crise actuelle

Maria

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L'Organisation internationale pour les migrations (OIM) a exprimé sa profonde gratitude pour la récente promesse de 5,4 milliards de dollars visant à soutenir les millions de personnes qui souffrent encore du conflit syrien prolongé, tant en Syrie que dans les pays voisins.

Cet engagement important a été annoncé à l'issue de la 8e Conférence de Bruxelles sur « Soutenir l'avenir de la Syrie et de la région ».

Des besoins humanitaires inflexibles

« Nous devons être aux côtés du peuple syrien », a déclaré Othman Belbeisi, directeur régional de l'OIM pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord. Il a souligné les besoins humanitaires persistants, soulignant que des millions de Syriens continuent de vivre hors de leur patrie, dépendant souvent uniquement de l'aide humanitaire pour leur survie. Le tremblement de terre dévastateur de l’année dernière, qui a brièvement attiré l’attention sur la crise, a aggravé la situation déjà précaire. Belbeisi a souligné qu'un soutien durable est essentiel pour favoriser l'autonomie des personnes déplacées, promouvoir la stabilité socio-économique et garantir un accès adéquat aux services nécessaires.

Des défis persistants

Le conflit en cours en Syrie a laissé des millions de personnes aux prises avec des hostilités, des pénuries d’eau et de nourriture, des problèmes de protection et un grave manque de services de base. Lors de la conférence, l'Union européenne (UE) a engagé 2,12 milliards d'euros pour 2024 et 2025. Cela comprend 560 millions d'euros déjà alloués pour 2024, destinés à aider les Syriens déplacés à l'intérieur du pays et ceux du Liban, de Jordanie et d'Irak. 560 millions d’euros supplémentaires ont été promis pour 2025. En outre, l’UE a promis un milliard d’euros pour les réfugiés syriens en Turquie, où près de quatre millions de personnes vivent sous protection temporaire.

Janez Lenarcic, le chef des affaires humanitaires de l'UE, a souligné la gravité de la crise syrienne, soulignant que 13 années de conflit ont abouti à l'une des plus grandes crises humanitaires au monde. Outre les cinq milliards d'euros de subventions, les donateurs ont également promis 2,5 milliards d'euros de prêts, démontrant l'engagement de la communauté internationale à alléger le sort des réfugiés syriens et des communautés d'accueil touchées.

Des besoins humanitaires considérables

L'OIM a souligné que plus de 19 millions de personnes en Turquie, au Liban, en Jordanie, en Irak et en Égypte ont besoin d'une certaine forme de soutien humanitaire et de développement. Cela comprend près de six millions de réfugiés syriens et d’autres nationalités, soit une augmentation significative par rapport aux 4,27 millions de 2015. En outre, près de 13 millions de membres des communautés d’accueil touchés par la crise ont besoin d’aide, contre un million en 2015.

Dans le nord-ouest de la Syrie, l’OIM joue un rôle crucial dans la fourniture d’une aide transfrontalière depuis la Turquie, qui sert de bouée de sauvetage aux communautés touchées. L’organisation a lancé un appel de 89 millions de dollars pour son plan de réponse à la crise 2024 en République arabe syrienne. Ce financement permettrait à 2,1 millions de personnes de recevoir un soutien vital. Cependant, le régime n’est actuellement financé qu’à 13 pour cent, ce qui souligne la nécessité de continuer à contribuer financièrement.

Appel à des solutions à long terme

Tout en exprimant sa gratitude pour ce nouveau financement, l'OIM a également appelé à des solutions à long terme pour maintenir l'accès humanitaire au nord-ouest de la Syrie et assurer la continuité de son programme d'aide transfrontalier. L’organisation a souligné qu’un soutien continu et soutenu est crucial pour répondre aux besoins des populations touchées et pour faciliter la voie vers le rétablissement et la stabilité.

Le nouvel engagement de plusieurs milliards de dollars marque une étape importante dans la réponse aux besoins humanitaires actuels de la Syrie. Toutefois, une coopération et un engagement internationaux continus sont essentiels pour garantir que l’aide parvienne à ceux qui en ont le plus besoin et pour favoriser la résilience et le développement à long terme dans la région.