Vous n’avez pas le droit de vous utiliser des fonds publics pour nourrir votre ego !!


Par: Habte H.
À une époque où l’Éthiopie est aux prises avec des difficultés économiques, approfondissant la pauvreté et l’instabilité à l’échelle nationale, Abiy Ahmed continue de mal utiliser les ressources publiques pour alimenter ses ambitions politiques égoïstes. Au lieu de répondre aux besoins les plus urgents du pays – moyens de subsistance, santé, éducation et paix – le régime d’Abiy a priorisé la guerre, la répression et la propagande. Le résultat a été catastrophique: une nation saignante, un peuple trahi et un avenir brisé. Abiy n’a pas de droit – moral, juridique ou constitutionnel – pour exploiter les coffres du pays au nom de la guerre, en particulier les guerres non combattues dans l’intérêt public mais ne mettaient que de la fin de l’ego.
Abiy et guerre: deux visages de la même pièce
Depuis son arrivée au pouvoir, Abiy Ahmed est devenue synonyme de conflit. De Tigray à Oromia, Benishangul à Amhara, et maintenant même suggérant des tensions avec l’Érythrée, son gouvernement a orchestré ou exacerbé un épisode violent après l’autre. Le schéma est clair: lorsque la pression politique augmente ou que la légitimité vacille, la réponse d’Abiy est la guerre.
Ces guerres ne visent pas à défendre la souveraineté nationale ou à protéger le peuple éthiopien. Il s’agit de faire taire l’opposition, d’étouffer des voix alternatives et de garder Abiy au centre du pouvoir. Récemment, dans une remarque choquante et inquiétante faite pour fermer les alliés, Abiy aurait vanté que «Nous avons paralysé les Abyssiniens» – Une référence effrayante au peuple du nord de l’Éthiopie. Ce n’était pas seulement un mépris ethnique; C’était un aveu que ses guerres sont personnelles, punitives et enracinées dans la vengeance, pas sur la justice ou la sécurité nationale.
Des millions ont payé le prix. D’innombrables vies ont perdu, les villes détruites, les familles déplacées et une génération traumatisée. Tout pour quoi? Pas pour la paix. Pas pour l’unité. Mais pour soutenir l’ego d’un homme.
Affamant les gens, nourrissant les pistolets
Alors que les seigneurs de guerre et les élites corrompues prospèrent sous ce régime, les fonctionnaires de l’Éthiopie – enseignants, infirmières, agents de santé et bureaucrates – sont parmi les moins payés au monde. Ils ont du mal à s’offrir des nécessités fondamentales. L’inflation est écrasante, le logement est inabordable et les salaires ont stagné. Et pourtant, le gouvernement trouve des milliards à dépenser pour des campagnes militaires et des répressions de sécurité.
Lorsque les fonctionnaires exigent pacifiquement un salaire équitable ou des conditions de travail améliorées, ils sont étiquetés ennemis de l’État, arrêtés ou forcés de silence. L’État qui devrait protéger son peuple s’est retourné contre eux.
C’est plus qu’une négligence; C’est une trahison. Un gouvernement qui néglige ses enseignants mais achète des drones, qui fait taire les infirmières mais les milices d’armes, a abandonné le contrat social. L’Éthiopie d’Abiy Ahmed est celle où les bombes parlent plus que les bulletins de vote, et l’argent public est dépensé non pas pour élever les pauvres, mais pour les supprimer.
La notion absurde de guerre avec l’Érythrée
Comme si les blessures des guerres précédentes ne suffisaient pas, les signaux récents de l’administration d’Abiy suggèrent une dégénération des tensions avec l’Érythrée – une nation avec laquelle l’Éthiopie partage une histoire tragique et douloureuse. Toute suggestion de guerre avec l’Érythrée, en particulier maintenant, est non seulement irrationnelle mais aussi moralement en faillite et historiquement téméraire.
Il n’y a pas de raison justifiable – historique, juridique ou stratégique – pour déclencher une autre guerre avec l’Érythrée. La frontière a longtemps été délimitée. Les cicatrices de la guerre de 1998-2000 sont encore brutes pour de nombreuses familles. Et pourtant, Abiy, motivé par la paranoïa et l’illusion de grandeur, semble disposé à provoquer un conflit où la diplomatie et la coopération devraient prévaloir.
Une telle imprécision révèle le creux de son prix de la paix et l’absurdité de son leadership. Un véritable homme d’État construit des ponts. Un autocrate avide de pouvoir creuse les tranchées.
Aucun mandat pour les guerres axées sur l’ego
L’Éthiopie n’est pas la succession privée d’Abiy Ahmed. Il n’a aucun mandat divin pour plonger le pays dans des guerres sans fin, aucun droit constitutionnel de mauvaise utilisation des fonds publics pour les batailles autoproclamées, et aucune justification morale pour gouverner par la peur, les mensonges et la violence. La légitimité d’un chef doit provenir de la volonté du peuple – pas des armes à feu, de la propagande ou de la terreur de l’État.
Le peuple éthiopien mérite la paix, la dignité et la prospérité. Ils méritent un leadership qui écoute, qui construit, qui guérit. Ce qu’ils ont à la place, c’est un homme qui a confondu son reflet avec l’État et ses ambitions pour le destin national.
L’histoire se souviendra de ce chapitre avec honte si le silence prévaut. Mais il est encore temps de parler, de résister et de récupérer l’Éthiopie de l’emprise de la tyrannie. La survie du pays ne dépend pas des caprices d’un homme mais de la volonté collective de son peuple de dire: assez.
Abiy Ahmed doit être tenue responsable. L’appropriation des fonds publics pour alimenter les guerres égoïstes n’est pas seulement une mauvaise gouvernance – c’est un crime contre la nation. L’Éthiopie ne peut pas se permettre un autre jour sous un chef qui confond l’ego avec le leadership, la guerre avec la gouvernance et la propagande avec la vérité.
Note de l’éditeur: les vues dans l’article ne reflètent pas nécessairement les vues de Togolais.info
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