

Par – Habte H.
L’Éthiopie se tient à un moment déterminant de son histoire, et le temps observe tranquillement tous ceux qui parlent, écrit ou agissent au nom de la vérité, de la justice et du progrès national. J’ai passé des années à suivre étroitement les journalistes et les militants politiques les plus vocaux du pays – ceux qui façonnent l’opinion publique, la confrontation du pouvoir et l’influence de la conversation nationale. Avec suffisamment de preuves maintenant en main, je crois que ces voix tombent en cinq ou six catégories distinctes. Ce n’est pas simplement une analyse – elle reflète le positionnement moral et les conséquences nationales.
Groupe un: les patriotes de la vérité
Ce groupe se compose d’individus qui, malgré les différences d’opinion ou de tendances politiques, partagent un engagement fondamental envers la vérité, la justice et l’unité de l’Éthiopie. Diriger ce camp est Messay Mekonnenune voix cohérente et fondée sur des principes qui a prouvé à maintes reprises que le bien de l’Éthiopie, le bien, le bien nécessite un courage moral et un sacrifice. Lui, et ceux qui s’alignent sur son approche, sont ce que j’appelle le «Vraie éthiopiens».
Comme l’analogie biblique des portes étroites et larges, ces patriotes ont choisi le chemin étroit et difficile – qui mène rarement à la gloire ou au confort mais qui est enraciné dans la conscience. Aux côtés de Messay, nous trouvons des journalistes et des militants tels que Dereje Habteweld, Reyot Alemu, Fasil Yenealem, Abebe Gellaw, Wendimagegn Gashu, Belay Manaye, Belete Kassa et Petros Mesfin. Ces individus ont démontré la cohérence idéologique, l’intégrité journalistique et la volonté d’affronter à la fois la répression du gouvernement et les malentendus publics.
Ils ont enduré la calomnie, l’exil, le harcèlement et le sabotage professionnel, mais restent attachés à la vérité et à la cause éthiopienne. Ils ne compromettent pas la popularité politique ou le financement des donateurs. Leur vision n’est pas obscurcie par l’ethnicité ou l’émotion. Leur fil conducteur est Un amour pour l’Éthiopie qui se transcende de soi – l’intérêt. Bien que leur pays n’ait pas encore remboursé leur loyauté, l’histoire le fera sans aucun doute.
Groupe deux: les opportunistes et les catalyseurs égoïstes de la dictature
Ce deuxième groupe est défini pas par fidèleà l’Éthiopie, mais par loyauté envers intérêt personnel et ceux qui sont au pouvoir. Ils fonctionnent comme serviteurs des dirigeants autoritaires – faire écho au récit du régime, attaquer des voix dissidentes et utiliser des plateformes médiatiques non pas informer, mais pour manipuler. Leur allégeance réside avec pouvoir et profitpas avec la vérité ou l’intégrité nationale.
Dirigé par des chiffres tels que Siyoum Teshome, Abebe Tolla et Sisay AgenaLa présence publique de ce groupe est de plus en plus façonnée par l’ambition personnelle, le gain financier et la politique de commodité. Leurs commentaires sont souvent réactionnaires, chargés émotionnellement et dépourvus de substance analytique (Sauf Sisay – qui est un plus lâche délibéré). Ce qui leur manque de cohérence et de principe, ils compensent par l’indignation performative et la mise en scène politique.
Ces individus prospèrent sur distorsion, division et diabolisation. Ils se masquent dans un patriotisme peu profond tout en travaillant – directement ou indirectement – pour maintenir les systèmes autoritaires. Leur activisme sert à protéger les dirigeants, à supprimer les voix critiques et à distraire le public des problèmes réels, tout en faisant avancer leurs agendas personnels.
Ce qui définit finalement ce groupe, c’est le narcissisme, l’opportunisme et une adaptabilité dangereuse. Ils déplacent des positions pour faire correspondre les vents de puissance dominants, dépourvus de noyau idéologique. Leur loyauté n’est pas envers l’Éthiopie, mais pour Celui qui promet visibilité, argent ou influence. Ce faisant, ils deviennent les catalyseurs de la répression et les ennemis du discours démocratique.
Groupe trois: les extrémistes ethniques
Le troisième groupe n’est pas basé sur des individus mais sur l’idéologie. Ce sont les rigides ethniques – les extrémistes sans excuse du Oromo, Amharaet Tigrayan Camps – qui opère sous la bannière de la politique identitaire. Ils ne parlent pas pour les gens; Ils parlent de la supériorité, de la victimisation ou du droit perçu de leur groupe ethnique. Une personne – Minalachew Simachew reste difficile à classer; Sa voix se déplace entre la vérité et l’extrémisme ethnique en fonction du contexte.
Leur programme de base est de diviser, pas de s’unir. Ils exploitent les griefs historiques, déforment les faits et propagent des récits de l’exceptionnalisme ethnique ou de la persécution pour enflammer les tensions. Ces militants ne sont pas motivés par une vision de l’Éthiopie – ils sont motivés par une vision de la domination, de la vengeance ou de la séparation. Leur politique est exclusive, toxique et souvent violente.
Ils prospèrent dans le chaos, gagnent une influence en période de crise nationale et manipulent des identités fragiles pour le capital politique. Ce groupe est le plus dangereux pour la survie de l’Éthiopie en tant que nation unifiée – État.
Groupe quatre: Les patriotes erronés – sincères mais mal orientés
Ce groupe se compose d’individus qui croient vraiment qu’ils servent l’Éthiopie, exprimant souvent une rhétorique patriotique et une passion nationaliste. Cependant, leur manque de rigueur intellectuelle, de profondeur analytique ou de pensée indépendante les rend très sensibles à la manipulation. Dans ce groupe, des militants comme Eyerusalem (Jerry), Abebe Tola et Biruk. Ils opèrent dans une zone grise, peut-être en raison d’une compréhension limitée ou de la pression pour rester pertinente.
Plutôt que de façonner l’opinion publique par un engagement critique, ils deviennent des chambres d’écho pour des voix plus fortes ou des adeptes de personnalités plus dominantes dans les cercles des militants.
Ces individus ne sont pas malveillants, mais leur influence est néanmoins dangereuse. En amplifiant les récits trompeurs ou en promouvant des agendas politiques mal pensés, ils soutiennent par inadvertance un discours diviseur ou improductif.
Groupe cinq: le politiquement et mentalement instable – une tendance inquiétante
Ce groupe est le plus alarmant. Dirigé par des chiffres tels que Zemedkun Bekele, Ermias Legesse, Habtamu Ayalew, Yoni Magna, Deru Zeharu… etc. Cette cohorte affiche des modèles de radicalisme politique extrême, de réflexion du complot et d’instabilité personnelle. Leur langue est souvent incohérente, remplie de rage, de paranoïa et d’accusations non fondées. Ils voilent les vendettas personnelles et les pannes émotionnelles de l’activisme politique, contribuant à la polarisation toxique du paysage médiatique de l’Éthiopie.
Se déclarer «Militants»démontrent systématiquement un comportement erratique, une agression verbale et parfois, une instabilité mentale profondément troublante. Ces personnes peuvent nécessiter des évaluations de la santé mentale plutôt que des plateformes politiques. Leur rhétorique est non seulement la division mais potentiellement incité, conduisant à des conséquences réelles qui peuvent déstabiliser les communautés.
Groupe X: les stratèges influents mais ethno-centres
Je n’ai pas encore abordé trois des figures les plus influentes du paysage activiste et médiatique de l’Éthiopie: Jawar Mohammed, Tewodros Tsegaye et Daniel Berhane. Chacun de ces individus commande un public substantiel et possède compétence intellectuelle et rhétorique remarquable. En effet, leur influence est tellement multiforme et de grande envergure qu’un livre complet serait nécessaire pour rendre justice à leur impact et à leurs contradictions.
Ce qui les unit, c’est leur capacité de communication stratégique, leurs instincts politiques nets et leur capacité à façonner le discours public. Cependant, leur héritage est compliqué par un schéma persistant: l’utilisation de leurs plateformes et de leur intellect pour promouvoir des récits étroits, souvent ethniquement encadrés, plutôt que de faire avancer une vision fondée sur l’unité nationale inclusive.
Parmi les trois, Tewodros Tsegaye (récemment Jawar) se distingue un peu – son ton est parfois plus nationaliste, et parfois il montre l’ouverture à un dialogue plus large. Pourtant, son commentaire ne s’arrête souvent pas à transcender les lignes ethniques profondément enracinées.
Ce groupe représente une force puissante et polarisante. Leur potentiel intellectuel aurait pu servir de pont vers une Éthiopie plus cohérente. Au lieu de cela, leur influence a trop souvent approfondi les divisions – non par le manque de talent, mais par le choix délibéré de l’ordre du jour.
L’Éthiopie jugera tout
L’Éthiopie écoute. Le temps jugera tout. Ceux qui ont défendu la vérité, souvent dans l’obscurité ou le ridicule, seront un jour reconnus. Ceux qui ont exploité ses blessures, divisé son peuple ou menti en son nom seront confrontés à la responsabilité – qu’il soit historique, moral ou spirituel.
Nous abordons une période de calcul – un moment où La vérité importe plus que le bruitet quand L’intégrité survivra à la popularité. L’Éthiopie peut sembler lente à répondre, mais elle n’oublie pas.
En fin de compte, il ne s’agit pas de savoir quel groupe crie le plus fort ou obtient le plus de clics – il s’agit de savoir qui aimait vraiment suffisamment leur pays pour lui dire la vérité, même lorsque personne ne voulait l’entendre. Prenons-nous pour cette journée, pour L’Éthiopie paiera tout le monde – en justice, en mémoire ou en héritage.
Note de l’éditeur: les vues dans l’article ne reflètent pas nécessairement les vues de Togolais.info
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