Pour s’assurer que son plaidoyer a un impact au-delà d’Epworth et de Harare, Nyagura a fondé une organisation axée sur les jeunes connue sous le nom de Youth Light Zimbabwe, qui s’occupe du changement climatique et de la gestion de l’environnement.

Il est également en train de lancer une organisation qui vise à autonomiser les enfants zimbabwéens en tant qu’agents du changement dans la défense du climat, connue sous le nom de Police de la nature.

« Je plaide également pour l’adaptation au changement climatique, la santé et la gestion durable de l’environnement via ma page Facebook appelée Un Bip de la Nature, où je poste des messages de plaidoyer sur les zones qui ont besoin de protection à Epworth et Harare », a ajouté Nyagura.

«En tant qu’enfants et jeunes, nous appelons à l’élaboration, au financement et à la mise en œuvre de stratégies, de politiques et de plans climatiques adaptés aux enfants.

« Nous appelons à un engagement, une inclusion et une participation significatifs des enfants dans toutes les plateformes de prise de décision sur le changement climatique.

« Nous appelons également à la fourniture et au développement de services résilients au climat dans des secteurs tels que la santé, l’éducation, la nutrition, l’eau, l’assainissement et l’hygiène ainsi que la protection sociale ».

Les enfants et le changement climatique

Selon l’indice de risque climatique pour les enfants de l’UNICEF 2021, le Zimbabwe se classe à « haut risque de catastrophes induites par le climat ». Le recensement de la population du Zimbabwe de 2022 rapporte que 6,5 millions de la population du Zimbabwe sont des enfants âgés de 0 à 18 ans. Cela signifie que 43 % de la population du Zimbabwe est confrontée à un risque accru lié aux impacts des urgences induites par le climat.

Les enfants sont les plus durement touchés par le changement climatique car il affecte directement leur capacité à survivre et à prospérer, mais ils sont les moins responsables du changement climatique.

Ils sont également victimes de tempêtes, d’inondations et de sécheresses de plus en plus fréquentes et violentes qui entraînent des épidémies, l’insécurité alimentaire, des pénuries d’eau potable et des impacts plus larges sur les moyens de subsistance de leurs familles.

L’autre passion de Nyagura est la plantation d’arbres. Il a aidé plusieurs clubs environnementaux autour d’Epworth à obtenir des semis pour différentes espèces d’arbres.

« Nous avons mis en place plusieurs programmes pour aider les clubs environnementaux dans les écoles à planter des arbres », a-t-il déclaré.

« Ma plus grande motivation vient du fait que la plupart des écoles n’ont pas d’ombre pour que les enfants puissent s’asseoir pendant les pauses, et ils finissent par traîner dans les couloirs. »

« Ainsi, une solution simple consiste à planter des arbres autour des écoles et à fournir un abri naturel où les enfants peuvent s’asseoir pendant les pauses. »

Acteurs du changement

L’activisme du défenseur du climat et l’impact qu’il a sur la communauté justifie la position de l’UNICEF selon laquelle les enfants et les jeunes peuvent être des acteurs du changement, et leurs voix doivent être entendues dans les efforts d’adaptation et d’atténuation du changement climatique.

L’UNICEF souligne également que les services essentiels tels que l’eau, l’assainissement, la santé, l’éducation, la nutrition et la protection doivent être sensibles au climat et résilients, un thème qui sous-tend le plaidoyer de Nyagura.

Nyagura est fier de faire pression pour la participation significative des enfants et des jeunes à façonner leur avenir.