Le protecteur public Busisiwe Mkhwebane a déposé une plainte auprès du président de l’Assemblée nationale, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, affirmant que Dyantyi, le whip en chef de l’ANC, Pemmy Majodina, et la présidente du comité de police, Tina Joemat-Pettersson, ont tenté de solliciter des pots-de-vin pour une issue favorable à sa destitution. demande.
Qubudile Richard Dyantyi. Photo : www.parliament.gov.za
APE TOWN – Le président de l’enquête parlementaire sur l’article 194, Richard Dyantyi, a qualifié de scandaleuses les allégations de corruption à son encontre.
Le protecteur public Busisiwe Mkhwebane a déposé une plainte auprès du président de l’Assemblée nationale, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, affirmant que Dyantyi, le whip en chef du Congrès national africain (ANC), Pemmy Majodina, et la présidente du comité de police, Tina Joemat-Pettersson, ont tenté de solliciter des pots-de-vin pour un issue favorable à son enquête de mise en accusation.
Dyantyi dit que rien n’empêchera l’enquête de se poursuivre.
L’enquête de destitution de Mkhwebane est suspendue depuis mars, le temps presse pour finaliser la procédure d’ici la fin du mois prochain.
La présidente dit qu’elle ne s’impliquera pas en recevant la plainte de Mkhwebane selon laquelle des tentatives ont été faites pour manipuler l’enquête.
Elle dit que Mkhwebane devrait plutôt s’adresser au comité d’éthique du Parlement.
Le président du comité de l’article 194, Richard Dyantyi, a nié les allégations portées contre lui comme des « manigances » pour faire dérailler le processus.
« Aucune manigance ne nous empêchera d’exécuter le travail parlementaire qui nous a été confié. »
Il dit que le comité reste concentré et résolu à conclure l’enquête avec les ressources et le temps limités disponibles.
Dyantyi dit qu’il n’honorera pas les allégations de Mkhwebane contre lui avec tout autre commentaire.