La Commission de la Communauté économique des États de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO), en collaboration avec la Banque africaine de développement (BAD), organise une réunion de validation de l'étude de l'Initiative de développement spatial (IDS) pour le corridor Abidjan-Lagos du 14 au 16 mai 2024 à Accra, Ghana.
Cette réunion de trois jours rassemble des experts du Département des Infrastructures de la CEDEAO, de l'Unité de Préparation et de Développement des Projets de la CEDEAO (PPDU), des représentants des Ministères des Infrastructures des pays du Corridor et des points focaux des projets, de la Banque Africaine de Développement, de l'Union Européenne, L'UEMOA, la Banque d'investissement et de développement de la CEDEAO (BIDC), la Banque mondiale, AFEXIMBANK et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD).
Ces experts discuteront des résultats de l'étude SDI, y compris une feuille de route complète pour le développement du corridor Abidjan-Lagos, prenant en compte les aspects économiques, sociaux, environnementaux et logistiques. facteurs, cela leur permettra d’obtenir des financements et le soutien d’organisations internationales, de gouvernements et d’investisseurs privés.
Cette étude vise également à (i) identifier et débloquer les atouts économiques inhérents et latents de la région. potentiel, et assurer la visibilité commerciale du projet ainsi que les chaînes de valeur économiques et industrielles, (ii) fournir des outils et une méthodologie pour une étude économique, (iii) proposer un mécanisme pour construire un consensus entre toutes les parties prenantes clés du projet, (iv) faire la lumière sur les arrangements institutionnels existants et proposer des options alternatives, et enfin (v) réaliser des évaluations socio-économiques détaillées et une analyse de marché des projets prioritaires sélectionnés.
M. Sediko DOUKA, Commissaire de la CEDEAO chargé des Infrastructures, de l'Energie et de la Digitalisation, représenté par M. Chris APPIAH, Directeur par intérim des Transports de la CEDEAO, à l'ouverture de cet important atelier, a déclaré dans son discours que le projet d'autoroute du Corridor Abidjan-Lagos était en cours de mise en œuvre. non seulement comme un projet routier mais comme un « corridor de développement » intégré qui catalysera également le déploiement d’autres important secteurs tels que le commerce, l’industrie, l’agriculture, l’énergie, l’environnement, les TIC et le tourisme.
En ouvrant la séance, le président du comité d'experts, Engr. Ibi TERNA M., du ministère fédéral nigérian des Travaux publics et du Logement, a appelé tous les acteurs publics et privés à participer à la réalisation de cette noble vision, qui provoquer une transformation durable de le paysage économique de notre région.
Le président du comité d'experts, Engr. Ibi TERNA M., du ministère fédéral nigérian des Travaux publics et du Logementdans son discours d'ouverturea appelé tous les acteurs publics et privés à participer à la réalisation de cette noble vision, qui entraînera une transformation durable du paysage économique de notre région.
Ce projet de construction du corridor Abidjan-Lagos, mis en œuvre par la CEDEAO, est une autoroute supranationale de 1028 km qui forme un majeur partie intégrante du réseau routier transafricain. Le corridor reliera les principaux ports et zones urbaines d'Afrique de l'Ouest, à savoir Lagos, Abidjan, Accra, Cotonou et Lomé. Il contribuera ainsi à dynamiser le commerce et l’intégration en Afrique de l’Ouest, notamment en fournissant un accès portuaire aux pays enclavés (Burkina Faso, Mali, Niger et Tchad) en reliant d’autres corridors le long de l’axe nord-sud.
Le corridor Abidjan-Lagos fait partie des priorités de la CEDEAO partir planifier dans sa « Vision 2050 ». Il s'agit également de l'un des projets inclus dans le Plan d'action prioritaire du Programme de développement des infrastructures en Afrique (PIDA) de l'Union africaine, mis en œuvre par la Banque africaine de développement.
Les principaux objectifs sont (i) de faciliter la circulation des personnes et des marchandises et (ii) d'accélérer le commerce et les transports régionaux et internationaux en améliorant les infrastructures routières. Finalement, le couloir de transport sera transformé en un corridor de développement pour stimuler l’investissement, le développement durable et la réduction de la pauvreté dans la région.