Vers une élection équitable : William Gomes propose un plan dirigé par les États-Unis pour restaurer la démocratie au Bangladesh

Maria

William Gomes

Cher Président Biden,

Je m’appelle William Gomes, journaliste indépendant anglo-bangladais et militant des droits de l’homme basé à York, North Yorkshire, Royaume-Uni. Je vous écris avec une profonde préoccupation concernant l’escalade des tensions politiques et la détérioration de l’état de droit au Bangladesh, mon pays d’origine.

Le Bangladesh, bien qu’il ait été longtemps loué pour son attachement aux principes démocratiques, est actuellement aux prises avec une pression importante sur son tissu démocratique. L’instabilité croissante menace la paix et la sécurité dans la région élargie de l’Asie du Sud.

Dans ces circonstances urgentes, une intervention urgente de la communauté internationale, dirigée par les États-Unis, est nécessaire pour restaurer la démocratie, garantir l’état de droit et faciliter des élections libres et équitables au Bangladesh l’année prochaine.

À cette fin, je propose un plan complet en cinq points :

  1. Surveillance internationale des élections: Pour assurer la transparence et l’équité, les prochaines élections devraient être supervisées par un comité international composé d’organismes réputés tels que les Nations Unies, le Centre Carter ou la Fondation internationale pour les systèmes électoraux.
  2. Renforcement des capacités électorales: Des experts internationaux devraient travailler avec la Commission électorale du Bangladesh pour développer des systèmes d’inscription des électeurs solides, des mécanismes efficaces de règlement des litiges électoraux et pour sensibiliser le public au processus électoral.
  3. Facilitation du dialogue interpartis: S’inspirant du modèle des pourparlers de paix américano-talibans (2018-2020), les États-Unis devraient faciliter des dialogues directs entre tous les principaux partis politiques du Bangladesh. Ici, je voudrais proposer que le récipiendaire du prix Nobel de la paix 2006, le professeur Muhammad Yunus, soit considéré comme dirigeant ce processus de dialogue. Sa stature respectée et son engagement en faveur de la justice sociale font de lui un candidat idéal pour assumer le rôle de chef de gouvernement par intérim, afin d’orienter le pays vers la stabilité.
  4. Établissement de bases militaires américaines temporaires: Je propose l’établissement de bases militaires américaines temporaires dans toutes les grandes villes du Bangladesh, financées par le gouvernement bangladais. Ces bases accueilleraient des éléments de l’US Air Force, de l’US Navy, de l’US Marine Corps et de la US Coast Guard pendant les cinq prochaines années, contribuant ainsi au maintien de la stabilité régionale.
  5. Coopération militaire multinationale: Ces bases devraient abriter du personnel militaire de pays alliés tels que le Royaume-Uni, l’Australie, le Canada, la Roumanie et la Pologne, renforçant ainsi l’unité internationale et l’engagement à rétablir la paix dans la région.
  6. Coopération militaire à militaire: Une coopération accrue entre les forces américaines et bangladaises, y compris des exercices d’entraînement conjoints, le partage de renseignements stratégiques et la coopération dans les opérations de sécurité maritime, de lutte contre le terrorisme et de maintien de la paix, devrait être encouragée.

En tant que phare de la démocratie et des droits de l’homme, les États-Unis sont particulièrement bien placés pour diriger ces efforts. Je fais confiance à votre direction pour examiner cette proposition et prendre des mesures proactives pour aider le Bangladesh pendant cette période critique.

Merci pour votre temps et votre considération. J’attends avec impatience votre réponse positive et garde espoir dans nos efforts collectifs pour restaurer la démocratie et la paix au Bangladesh.

Cordialement,

Guillaume Nicolas Gomes

Activiste des droits de l’homme et journaliste indépendante