Unity Party Alliance visite des prisonniers politiques, demande la libération

Maria

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Par: getahun tsegaye
Journaliste

Addis-Abeba, Éthiopie – Les dirigeants de la Unity Party Alliance ont annoncé aujourd’hui qu’ils avaient rendu visite aux prisonniers politiques dans les prisons de Qilinto et Kality le dimanche 22 juin.

La délégation comprenait des dirigeants du Parti Enat, de tous les partis de l’unité éthiopienne (AEUP), du Parti révolutionnaire populaire éthiopien (EPRP) et des partis d’Amhara Giyonawe National Movement (AGNM), ainsi que de plusieurs avocats.

Au cours de leur visite, les dirigeants de l’Alliance ont rencontré un certain nombre de personnalités politiques et de journalistes éminents, notamment «Christian Tadele, Taye Denda’a, Dr Wendesen Assefa, Dr Chane Kebede, Dr Kassa Teshager, Ato Yohannes Beyalew Journaliste Dawit Begashaw, journaliste Gobeze Sisay, journaliste Abay Zewdu, enseignant et journaliste Meskerem Abera et journaliste Genet Asmamaw.

« Les dirigeants ont exprimé leur gratitude et leur encouragement aux prisonniers pour les sacrifices qu’ils ont faits et continuent de faire pour leur pays et leur peuple », indique le communiqué. Les prisonniers, à leur tour, «ont exprimé leur bonheur d’être visité par les dirigeants de l’unité du Parti Alliance».

La déclaration a souligné que si seuls quelques noms ont été mentionnés: «C’est un fait bien connu que des milliers d’Éthiopiens sans nom souffrent dans divers centres de détention et de torture, enlevés simplement pour leurs opinions politiques, leur identité et leur liberté d’expression.»

Les dirigeants de l’unité de l’Alliance ont affirmé leur engagement à poursuivre les «actes aussi sacrés» de visiter des prisonniers. Ils ont également déclaré que «Garder une collection aussi importante d’individus pour le pays en prison est une indication que l’Éthiopie n’a pas encore surmonté l’obsession autoritaire qui l’a affligé, et que le système actuel, comme ses prédécesseurs, a terriblement peur des idées.»

L’Alliance a appelé divers organismes nationaux et internationaux, notamment «le conseil électoral national éthiopien, la Commission éthiopienne des droits de l’homme, les organisations de défense des droits de l’homme, les partis politiques, les ambassades et les médias, pour faire de cette question un programme et une action de demande.» Ils ont particulièrement exhorté le public à «visiter régulièrement les victimes de l’injustice et leurs familles qui font face à de nombreuses difficultés, car ce n’est pas quelque chose qui peut être reporté».

Les dirigeants ont demandé au gouvernement de libérer les intellectuels et les journalistes qu’il avait emprisonnés pour leurs opinions politiques.

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