Une réforme financière est urgente pour la résilience climatique dans les pays vulnérables

Maria

Une réforme financière est urgente pour la résilience climatique dans les pays vulnérables

Lors de la récente réunion du CVF à l’AGNU, les responsables ghanéens ont souligné les obstacles financiers qui entravent l’action climatique dans les pays vulnérables.

Les remarques du professeur George Gyan-Baffour ont mis en lumière le fardeau colossal de la dette de 946,7 milliards de dollars auquel sont confrontés les pays du V20, révélant ainsi la nécessité cruciale d’une réforme financière internationale.

Lors de la 79e Assemblée générale des Nations Unies, le professeur George Gyan-Baffour, représentant le ministre des Finances du Ghana, le Dr Mohammed Amin Adam, a souligné le rôle des CPP dans la mobilisation des ressources pour la résilience climatique.

Selon lui, il est important de reconnaître les PPC comme un cadre crucial pour mobiliser des ressources pour lutter contre le changement climatique.

Le professeur George Gyan-Baffour a souligné les obstacles financiers importants auxquels sont confrontés les pays vulnérables, notamment les niveaux d’endettement élevés et le coût du capital, qui entravent leur capacité à investir dans la résilience climatique.

« Les pays du V20 sont confrontés à une dette extérieure publique totale et garantie publiquement colossale, d’environ 946,7 milliards de dollars », a-t-il déclaré, soulignant le besoin urgent d’une réforme financière afin de rendre la dette plus gérable pour les pays vulnérables.

Le CVF/V20 continue de plaider en faveur de réformes financières internationales visant à réorienter les ressources financières mondiales vers des investissements verts et résilients.

Il a cité l’agenda Accra-Marrakech, guidé par quatre principes fondamentaux, comme une feuille de route pour créer une économie mondiale durable tout en relevant les défis climatiques.

Les problèmes urgents liés aux niveaux d’endettement élevés et au coût exorbitant du capital limitent la capacité de ces pays à investir dans les initiatives nécessaires en matière de résilience climatique.

Le forum plaide pour une restructuration financière globale qui donne la priorité aux investissements verts et améliore l’accès au financement climatique.

L’agenda Accra-Marrakech sert de cadre directeur, visant à mettre en œuvre des stratégies financières qui s’alignent sur les objectifs de durabilité des CPP.

Les principales réformes discutées comprennent la création d’instruments financiers qui facilitent la réduction des coûts d’emprunt pour les projets liés au climat et le développement d’une nouvelle approche mondiale du financement du carbone.

Le leadership du Ghana au sein du CVF a conduit à des développements importants, tels que la création d’un secrétariat indépendant et une augmentation du nombre de membres du CVF de 56 à 70 pays.

À l’approche de la transition du leadership à la Barbade, l’espoir est que l’élan acquis sous la présidence du Ghana se poursuive, favorisant ainsi un environnement propice à la réforme financière et à l’action climatique.