Une nouvelle frappe de drone tue au moins cinq civils

Maria

Frappe de drone Motta _ Actualités éthiopiennesFrappe de drone Motta _ Actualités éthiopiennes
Motta (photo : capture d’écran de City Video/file)

borkena

Toronto – Nouvelles d’attaques de drones continues signalées dans la région d’Amhara en Éthiopie. Le dernier en date s’est produit dans la région de Motta à Gojjam.

Selon l’Ethiopian Media Service (EMS) et d’autres sources d’information locales, au moins cinq civils sont tués à Motta. Les Forces de défense auraient pris pour cible une école et la frappe aurait eu lieu vers 10h00, heure locale, mardi.

Lors d’un autre incident, une autre grève a eu lieu à Dega Damot, dans la ville de Feresbet. Cela s’est produit vers 12h15. Un garçon de quatre ans aurait été tué dans l’incident. Plusieurs sources locales l’ont confirmé.

Autre évolution choquante, une mère de deux enfants aurait été abattue après que les forces gouvernementales ont tiré sur le DSHk dans la zone de North Shoa, dans la région d’Amhara, dans le district d’Asakirt. Cet incident particulier a eu lieu le 11 octobre. La victime rentrait chez elle avec son enfant lorsqu’elle a été abattue. Le petit enfant aurait été secouru par les forces de Fano le même jour.

Selon les informations d’EMS, la victime est identifiée comme étant Asbera Mohammed Nur. Une photo montrant la femme allongée sur le sol, trempée de sang, circule sur les réseaux sociaux. C’est trop graphique pour être partagé.

Les forces gouvernementales ont recours à des attaques contre des civils, car ce qu’elles appellent « l’opération militaire finale » dans l’Amhara ne parvient pas à atteindre son objectif.

Alors que l’opération d’infanterie continue d’échouer, la Défense a de plus en plus recours aux frappes de drones, voire aux hélicoptères de combat. Outre Gojjam, des frappes de drones ont été confirmées dans de nombreuses régions du sud de Gondar au cours des derniers jours. Cependant, le nombre de victimes n’est pas précisé.

Les forces de Fano jurent que les frappes de drones dans la région ne pourront pas inverser la défaite subie par les forces gouvernementales. « Cela incitera de nombreux habitants de la région à rejoindre les forces de Fano », disent-ils.

Ce que le gouvernement éthiopien a commencé par « quelques semaines d’opérations militaires » dans la région d’Amhara en août 2023 n’est pas terminé après un an et demi. L’intention était de désarmer les forces de Fano. De toute évidence, l’opération s’est avérée avoir pour conséquence involontaire d’armer et de renforcer les forces de Fano. D’après des séquences vidéo qui circulent régulièrement sur les réseaux sociaux, les forces de Fano sont plus armées qu’elles ne l’étaient il y a un an.

Les rebelles bénéficient d’un soutien massif dans la région et les attaques de drones visent à intimider la population qui soutient Fano.

Le gouvernement éthiopien n’a fait aucun commentaire sur les frappes de drones signalées au cours des deux dernières semaines.

__