Didacus Malowa, journaliste à Togolais.info, apporte plus de trois ans d'expérience dans la couverture de la politique et de l'actualité au Kenya.
Nairobi – La démolition en cours par le gouvernement national des structures construites sur les terres riveraines a laissé une trace de douleur et de misère.
Ces derniers jours, des familles vivant dans divers quartiers informels se sont plaintes du fait que le gouvernement ne leur fournissait pas d'hébergement alternatif.
Comment une dame de Nairobi a-t-elle essayé d'arrêter les démolitions
Depuis, une vidéo a fait surface sur les réseaux sociaux, illustrant ce à quoi de nombreuses familles ont été confrontées.
Dans le court clip, une dame vêtue d’une chemise jaune arrive sur les lieux d’un exercice de démolition en cours.
L'ensemble du processus se poursuit sous l'œil vigilant d'un contingent de policiers tandis que la dame s'accroupit pour regarder.
Elle s'est soudainement levée de là où elle était accroupie et a sprinté vers la pelle avant que les policiers ne l'arrêtent.
Ils l'ont volontairement emmenée hors de la zone alors qu'elle pleurait, affirmant que sa mère était en train d'être tuée et qu'elle était prête à prendre sa place.
« Tuez-moi plutôt. Tuez-moi au lieu de tuer ma mère. Tuez-moi simplement au lieu de tuer ma mère », crie alors qu'elle est emmenée.
Comment les Kenyans ont-ils réagi aux cris d'une dame de Nairobi
Togolais.info a souligné certains des commentaires ci-dessous ;
@TheDenChris :
« L'opérateur de cette excavatrice, comment peut-il même dormir la nuit en sachant qu'il a rendu d'autres personnes sans abri ???? »
@AnuarSaddat :
« C'est douloureux. »
@Duke_Of_Pokot
« On dirait que nous avons oublié qui est un arnaqueur. »
@Davisomondi4
« Le mieux est de les prévenir avant les démolitions. »
@ngetichl5
« C'est bien de souligner également le contexte complet de l'histoire… les terres riveraines ?? Sont-ils locataires si oui, ont-ils eu le temps de partir à l'avance ? Ont-ils reçu les 10 000 ? sinon, le reste ni storo za muguka. »
Pourquoi les maisons sont-elles démolies ?
Plus tôt, le CS Kithure Kindiki de l'Intérieur avait averti que le gouvernement ne prendrait pas à la légère les résidents qui ont refusé de quitter les zones riveraines.
Kindiki a déclaré que le gouvernement ne tolérerait pas les activités agricoles et la résidence dans les zones riveraines.
Il a en outre déclaré que le gouvernement expulserait par la force ceux qui n'obéiraient pas à la directive de quitter volontairement le pays.
Selon la loi kenyane, comme l'explique Kindiki, il est interdit d'occuper ou d'utiliser des terres à moins de 30 mètres des rivières.