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Toronto – Le Tigray Independence Party affirme que ses membres sont tués, kidnappés et arrêtés dans différentes zones de la région.
Dejen Mezgebe, président du parti, aurait déclaré qu’il était devenu difficile d’entreprendre une lutte politique pacifique dans la région, selon un rapport de DW Amharic.
Le président implique ce qu’il appelle « la force qui est au pouvoir ». Il a déclaré que « la force qui est au pouvoir commet des atrocités dont il est dégoûtant de parler contre nos dirigeants et nos membres. Surtout dans la zone Nord-Ouest, affirmant que « c’est notre territoire libre », le Parti pour l’indépendance du Tigré ne peut pas opérer ici ; qualifiant faussement notre parti de messager de la prospérité[party] nos membres, nos dirigeants et leurs familles traversent une vie difficile.
Le parti affirme qu’une lutte politique pacifique est devenue une entreprise qui coûterait des vies.
Dejen Mezgebe a ajouté que ceux qui se sont récemment opposés à la corruption répandue dans le secteur de l’extraction minière dans la région du Nord-Ouest du Tigré sont battus, arrêtés et même tués. Un membre du parti a d’abord été kidnappé par des hommes armés et tué. 16 autres membres ont été harcelés et arrêtés, selon le président du parti.
Des membres du parti ont également été grièvement blessés.
Le rapport ne précise pas qui est exactement derrière les meurtres et le harcèlement des membres. Mais Dejen a déclaré que la situation s’était aggravée après que le TPLF ait organisé son congrès du parti qui s’est tenu en août de cette année.
Il affirme également que l’administration de la région s’emploie à harceler les groupes d’opposition au lieu de résoudre les problèmes multiformes de la région.
« Nous menons une lutte absolument pacifique… nous sommes poussés… », a ajouté Dejen.
Dans une récente interview avec un journaliste éthiopien, Gebru Asrat, ancien président de la région du Tigré et membre du comité central du Front populaire de libération du Tigré (TPLF), a fait une remarque similaire selon laquelle entreprendre une lutte pacifique pour les partis d’opposition est toujours difficile, pointant du doigt le TPLF.
Gebru a fait valoir que diriger le peuple de la région comme avant en étouffant les voix n’est plus possible pour le TPLF. Il a accusé le parti de ne pas avoir réussi à tirer les leçons de ses erreurs passées et à mener une politique adaptée à notre époque.
La situation au Tigré serait tendue alors que les deux factions au sein du TPLF intensifient leurs querelles pour le pouvoir de diriger l’administration intérimaire.
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