UE, Giz Fund Anti-Corruption Labs au Ghana

Maria

Anticorruption

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L’Union européenne (UE) et l’agence de développement allemande (GIZ) établira un laboratoire médico-légal et des centres d’entrevue numérique au Ghana pour renforcer les enquêtes sur les crimes économiques et la corruption.

L’initiative, qui fait partie de la participation, la responsabilité et l’intégrité de la participation, de la responsabilité et de l’intégrité pour un programme de démocratie résiliente (jumelé), vise à équiper des agences comme l’Office du crime économique et organisé (EOCO) et le bureau du procureur spécial (OSP) avec des outils avancés pour les enquêtes technologiques.

Le directeur du programme Astrid Kohl a révélé que le financement couvrira l’équipement médico-légal, les salles d’entrevue audiovisuelles et la numérisation de 30 tribunaux de circuit pour minimiser l’interférence humaine dans les essais de corruption. «Ces installations permettront des interrogatoires virtuelles et rationaliseront la gestion des cas», a-t-elle déclaré, faisant référence aux enquêtes en cours de l’OSP où résident les suspects à l’étranger.

Le laboratoire médico-légal améliorera l’analyse des délits financiers, tandis que les tribunaux numériques adopteront des systèmes de dépôt électronique pour accélérer les procédures. Joseph Whittal, commissaire de la Commission du Ghana sur les droits de l’homme et la justice administrative (Chraj), a souligné la nécessité de réformes juridiques parallèles, notamment l’adoption du projet de loi sur la conduite des officiers publics. «Le renforcement des capacités et les lois comme la protection des témoins sont essentielles pour tenir les fonctionnaires responsables», a-t-il déclaré.

L’initiative relève des défis systémiques dans les organismes anti-greffes de ressources, s’alignant avec les mandats constitutionnels obligeant les fonctionnaires à déclarer les actifs et à éviter les conflits d’intérêts. L’article 284 de la Constitution du Ghana en 1992 empêche explicitement les responsables de tirer parti de leurs rôles à des fins personnelles.

Les responsables de Giz et de l’UE affirment que le projet souligne leur engagement à renforcer les cadres de gouvernance au Ghana, où la corruption reste un obstacle au développement. La poussée de numérisation suit un examen approfondi de la responsabilité du secteur public, en particulier au milieu des retards dans les poursuites des cas de haut niveau.