Tshabangu prend la défense de Mafume ; dit que Chamisa n’a pas le pouvoir de tirer, rappelle le maire de Harare |

Maria

Tshabangu prend la défense de Mafume ;  dit que Chamisa n'a pas le pouvoir de tirer, rappelle le maire de Harare

Par le journaliste du personnel


Le secrétaire général de la Coalition citoyenne pour le changement (CCC), Sengezo Tshabangu, a écrit au ministre du Gouvernement local, Winston Chitando, pour rejeter la décision de son chef de parti, Nelson Chamisa, de limoger le maire de Harare, Jacob Mafume.

Mafume a été licencié mardi soir pour collusion avec Tshabangu visant à supprimer les maires successifs de Harare afin qu’il puisse conserver son poste après les élections harmonisées d’août.

Il a été accusé de déstabilisation du parti, des mois après avoir été désigné comme l’un des principaux membres du CCC derrière l’émergence et le déchaînement de Tshabangu aux côtés de l’ancien ministre des Finances Tendai Biti.

Les rappels de Tshabangu ont dû être stoppés par l’intervention de la Haute Cour l’année dernière.

« Nous informons par la présente que Sengezo Tshabangu, le secrétaire général par intérim du parti, est le seul responsable autorisé à effectuer des rappels et à communiquer avec les organismes publics à cet effet, conformément aux statuts de notre parti préalablement déposés auprès de votre bureau », lit-on dans la communication qui également souligne que les rappels ont été interdits par les tribunaux.

« Nous vous demandons de tenir compte des questions juridiques en cours devant les tribunaux et de notre constitution avant d’agir sur de prétendues lettres de rappel et de négliger à juste titre de tels efforts malveillants. »

Mafume a été licencié aux côtés de six autres conseillers de Marondera, Bulawayo, Mutare et Harare pour des raisons presque similaires.

Chamisa est sur le point de perdre un deuxième groupe politique après que l’ancien secrétaire général Douglas Mwonzora lui ait arraché le MDC.

Si le ministère du Gouvernement local choisit de reconnaître Tshabangu avant lui, cela sera considéré comme une preuve suffisante qu’il a perdu le pouvoir sur l’institution, du moins en ce qui concerne ses relations avec les institutions de l’État.

L’année dernière, le Parlement a choisi de respecter une lettre de révocation envoyée par Tshabangu bien qu’il ait accusé réception de la communication de Chamisa indiquant qu’il était le seul à pouvoir licencier des membres.