Top 7 des films africains au Festival international du film de Toronto

Maria

Top 7 des films africains au Festival international du film de Toronto

Les cinéphiles du monde entier auront les yeux rivés sur le 48e Festival international du film de Toronto (TIFF). Les cinéastes et talents invités célébreront l’accomplissement de leur participation au vaste programme du festival à Toronto. Cette année, le festival sera marqué par d’importantes absences de célébrités américaines en raison des grèves en cours des guildes d’écrivains et d’acteurs.

La présence africaine au TIFF, du 7 au 18 septembre, s’étend de la sélection principale aux programmes industriels. Les films projetés sont un mélange diversifiéallant d’un thriller journalistique à indice d’octane élevé mettant en vedette l’actrice sud-africaine Noxolo Dlamini à la première mondiale de l’adaptation d’un roman nigérian à succès.

Ce sont sept des films africains incontournables projetés au TIFF cette année.

1. Décès d’un lanceur d’alerte (Afrique du Sud)

Le cinéaste vétéran Ian Gabriel est un habitué du TIFF, ayant assisté au festival avec deux de ses films précédents, Le pardon et Quatre coins. Avec Décès d’un lanceur d’alerteGabriel revient sur le terrain thématique des années 2004 Le pardonalors qu’il considère l’impact de la Commission Vérité et Réconciliation après l’apartheid.

Empruntant à des événements réels, Décès d’un lanceur d’alerte est un thriller actuel mettant en vedette Noxolo Dlamini (Siège de Silverton) en tant que journaliste d’investigation qui se retrouve dans une dangereuse quête de réponses après que son collègue a été horriblement assassiné.

2. Quatre filles (Tunisie/Arabie Saoudite/France/Allemagne)

La superstar tunisienne Hend Sabri mène cette intrigante expérience de docufiction sur les liens familiaux, la mémoire et la libération. Directeur Kaouther Ben Haniadont le film précédent est nominé aux Oscars L’homme qui a vendu sa peauinvite des acteurs professionnels à reconstituer des passages de la vie réelle d’une famille tunisienne brisée lorsque ses deux filles quittent la maison pour se battre pour l’État islamique en Syrie.

Les deux filles disparues sont interprétées par des acteurs qui partagent des scènes avec les deux filles restées sur place. Sabri incarne la matriarche Olfa Hamrouni, qui apparaît également à l’écran. Le résultat est une surprise parfois confuse mais bienvenue.

3. Je ne viens pas vers toi par hasard (Nigeria)

Quiconque a reçu des courriels de fraudeurs d’avances, généralement attribuées à un obscur prince nigérian, se souviendra probablement du titre de ce film comme d’un élément clé du discours des pirates.

La vie intérieure des jeunes hommes qui ont recours à ce crime a été romancée dans le roman du même titre, lauréat du Commonwealth Writers Prize 2009, de l’auteur nigérian. Adaobi Tricia Nwaubani. Cette adaptation sur grand écran réalisée par Ishayo Bako et diffusée sur le devant de la scène du festival est une délicieuse aventure, produite par l’actrice superstar Geneviève Nnaji.

4. Mambar Pierrette (Cameroun/Belgique)

Documentariste camerounais-belge Rosine Mbakam (Chez Jolie Coiffure, les prières de Delphine) fait son premier long métrage avec Mambar Pierretteun drame modeste et tranche de vie qui observe tranquillement les tentatives de son héroïne d’exister au sein du système patriarcal à Douala.

Avec beaucoup de grâce et d’empathie, Mambar Pierrette relaie les luttes de la protagoniste titulaire (Pierrette Aboheu Njeuthat), une couturière talentueuse et mère célibataire qui travaille dur et relève des défis pour tenter de subvenir aux besoins de sa famille.

5. La mère de tous les mensonges (Maroc/Egypte/Arabie Saoudite/Qatar)

Cinéaste marocain Asmae El Moudir a remporté le prix de la mise en scène dans la section Un Certain Regard au Festival de Cannes pour ce documentaire qui utilise de manière surprenante des figurines et des modèles faits à la main pour révéler des couches d’histoire personnelle et politique.

Tout en enquêtant sur la nature opaque du passé de sa famille, en La mère de tous les mensonges El Moudir fait appel à son père qui construit une maquette de leur rue à Casablanca.

C’est autour de cet espace ludique qu’El Moudir invite famille et amis pour une séance révélatrice de thérapie de groupe.

6. Orah (Canada/Nigéria)

Projection dans le cadre de la programmation Industry Selects, une barre latérale parallèle à la sélection principale du festival, Orah dirigé par Lonzo Nzekwe (Ancre Bébé) est un fantasme de vengeance qui détaille l’histoire d’un immigrant de Toronto (Oyin Oladejo) dont le fils adolescent est assassiné chez lui au Nigeria.

Submergée par des émotions exacerbées, Orah trouve un nouveau but en éliminant les blanchisseurs d’argent internationaux responsables de la mort de son fils.

7. The Umbrella Men 2 : Échapper à Robben Island (Afrique du Sud)

Cette suite à celle de l’année dernière Les hommes parapluies, qui a fait ses débuts au TIFF, ramène les principaux acteurs et membres de l’équipe pour un autre braquage divertissant dans le magnifique vieux quartier de Bo-Kaap au Cap.

Reprenant après les événements du premier film, Échapper à Robben Island a les femmes du groupe cette fois, ils prennent les choses en main alors qu’ils projettent de faire sortir certains de leurs membres de prison, à temps pour défier un adversaire ancien et familier. Les hommes parapluie 2 fait également partie de la gamme Industry Selects.

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