Il y a eu un affrontement quasi-violent entre le personnel du commandement de la police régionale du Grand Accra et les soldats du 48e régiment du génie de l’armée ghanéenne au sujet d’une parcelle de terrain contestée à Teshie. Les soldats auraient assuré des services de garde terrestre, malgré une directive de la police interdisant à toute personne d’entrer dans la propriété.

L’affrontement s’est produit lorsque des agents du commandement de la police régionale du Grand Accra ont été dépêchés pour arrêter les travaux de construction en cours sur le terrain contesté, situé derrière l’hôpital LEKMA. Le commandement de la police régionale avait précédemment ordonné qu’aucune des parties ne puisse accéder au terrain jusqu’à ce que le propriétaire légitime soit déterminé par le tribunal. Cependant, à leur arrivée, la police a été prise dans une embuscade tendue par des militaires qui gardaient les lieux au nom de l’une des parties au conflit, au mépris des directives de la police.

Des sources indiquent que la situation aurait pu dégénérer en affrontement armé sans la retenue et le professionnalisme de la police, qui agissait conformément à son mandat. Malgré de multiples appels de hauts responsables de la police, les soldats, dirigés par un certain WOI Paitu, ont refusé de quitter le site même qu’ils occupaient illégalement depuis plus d’une semaine. À un moment donné, les militaires, sur ordre de WOI Paitu, ont menacé de tirer sur tout policier tentant d’arrêter les travaux de construction.

L’affrontement d’une heure entre policiers et militaires a attiré l’attention des habitants et des promoteurs immobiliers. Beaucoup ont exprimé leur indignation face à ce qu’ils ont décrit comme le comportement non professionnel des soldats, les accusant de harcèlement et d’intimidation dans la région.

Plusieurs habitants ont critiqué les dirigeants militaires pour avoir permis à leur personnel de se livrer à des activités de garde terrestre, qui sont illégales en vertu de la loi ghanéenne.

Entre-temps, le commandement de la police régionale du Grand Accra a ouvert une enquête sur cette affaire. Le commandement a averti de s’occuper de toute personne derrière l’incident de lundi.