Dans un développement politique surprenant mais significatif, le Congrès national démocratique (NDC), dirigé par l’ancien président John Dramani Mahama, a officiellement signé l’accord de paix pour les élections au Ghana de 2024 avant le jour crucial du scrutin du week-end prochain.
Dans ce contexte, M. Samuel O. Sarkodee, alias Sam Sarks, ancien président de la section de Columbus, Ohio du Nouveau Parti patriotique (NPP), a exhorté les dirigeants du NDC à présenter des excuses sans réserve aux Ghanéens pour leurs actions passées et a fait remarquer que , selon lui, cherchait à saper le Conseil national de la paix.
« John Mahama et l’ensemble du NDC doivent des excuses aux Ghanéens pour leurs précédents commentaires attaquant le programme de paix et le Conseil de paix », a affirmé M. Sarkodee lors d’une émission politique sur la radio Asaasepa à Accra.
Selon lui, les relations entre le NDC et le Conseil national de la paix ont été tendues au fil des années.
À plusieurs reprises, des personnalités du NDC, comme le président de leur propre parti, Johnson Asiedu Nketiah, ont ouvertement critiqué le Conseil, l’accusant de partialité et remettant en question sa crédibilité.
Ces accusations ont atteint leur paroxysme au lendemain des élections générales de 2020, lorsque la direction du parti a rejeté les résultats et accusé le Conseil de ne pas avoir respecté l’impartialité dans la médiation des conflits politiques.
Du côté du NPP au pouvoir, il a affirmé que le gouvernement, avec tous les avantages du pouvoir et les mécanismes à sa disposition, a continuellement démontré jusqu’à présent son engagement en faveur de la paix et que l’opposition NDC et John Mahama devraient faire preuve du même niveau d’engagement.
« La charge de la preuve de l’engagement en faveur de la paix lors des élections de 2024 incombe au candidat présidentiel du principal parti d’opposition, le NDC, John Dramani Mahama », a accusé Sam Sarks au parti d’opposition.
Alors que le Ghana se rapproche des élections de 2024, les projecteurs restent fermement tournés vers le NDC et son approche visant à favoriser la paix.
Même si la signature de l’accord de paix constitue une évolution positive, nombreux sont ceux qui pensent que les actes seront plus éloquents que les paroles.
L’accord, négocié par le Conseil national de la paix, vise à engager tous les partis politiques à adopter une conduite pacifique avant, pendant et après les élections.
Même si ce geste a été salué, des personnalités comme M. Sarkodee insistent sur le fait qu’il ne suffit pas de simplement signer le document.
« John Mahama et le NDC doivent démontrer un véritable engagement envers les principes de paix et de réconciliation en s’excusant pour leurs actions passées puisqu’elles ont discrédité l’ensemble du processus de paix », a-t-il ajouté.
« Il est ironique que le même parti qui a systématiquement pendu le Conseil de paix se tourne désormais vers eux pour faciliter un processus électoral crédible. Des excuses du NDC contribueraient grandement à restaurer la confiance du public.