SEULEMENT 1 200 $ US !! Les enseignants réitèrent leurs demandes d’augmentation de salaire ; disent que le gouvernement se concentre davantage sur leur torture que sur leur bien-être

Maria

JUST US$1,200!! Teachers reiterate salary increment demands; say govt is focusing more on torturing them than their welfare

LES ENSEIGNANTS ont réitéré leurs revendications pour une augmentation de salaire qui leur rapporterait au moins 1 200 dollars par mois.

Ils ne reçoivent actuellement pas plus de 350 dollars par mois, alors que le seuil de pauvreté alimentaire (FPL) dépasse 500 dollars, que la monnaie locale est affaiblie et que l’économie se détériore.

Dans une déclaration célébrant la Journée mondiale des enseignants, l’organisation syndicale Amalgamated Rural Teachers Union (ARTUZ) a appelé le gouvernement à leur accorder un salaire leur permettant de couvrir les besoins de base et de leur permettre d’économiser.

«ARTUZ appelle l’employeur à revoir les salaires et à payer un salaire équitable qui permette aux enseignants de subvenir aux besoins de base et de réaliser des économies. Un minimum de 1 260 dollars américains, c’est tout ce que les enseignants exigent », peut-on lire dans le communiqué.

La journée est commémorée sous le thème « Valoriser la voix des enseignants : vers un nouveau contrat social pour l’éducation ».

ARTUZ, un syndicat militant d’enseignants, a accusé le gouvernement de passer trop de temps à comploter contre ses dirigeants, à les enlever et à les torturer, plutôt que d’améliorer le bien-être des enseignants.

Le commentaire d’ARTUZ intervient à peine un mois après que son secrétaire général, Robson Chere, a été arraché d’un avion à l’aéroport international Robert Gabriel Mugabe, disparu de force, torturé puis abandonné au commissariat central de Harare.

« L’État est invité à mettre fin aux attaques incessantes contre ARTUZ et à se concentrer sur la protection de la liberté d’association des enseignants d’ARTUZ », ajoute le communiqué.

«ARTUZ condamne l’attaque en cours contre ARTUZ par l’État zimbabwéen. Le syndicat a subi des perquisitions dans ses bureaux, des enlèvements, des tortures et des incarcérations de dirigeants, des suspensions et des licenciements de membres.

Le président d’ARTUZ, Obert Masaraure, a également été victime des excès de l’État dans le passé.