JOHANNESBOURG – La Fédération sud-africaine des syndicats (SAFTU) s’en prend à certains détaillants, car les prix élevés des denrées alimentaires continuent de menacer la sécurité alimentaire du pays.
Les dernières critiques de SAFTU font suite à la publication la semaine dernière du rapport de surveillance des prix des aliments essentiels de la Commission de la concurrence.
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Il a indiqué que malgré la récente diminution de l’inflation globale et de l’inflation alimentaire, les ménages sud-africains étaient toujours aux prises avec des coûts élevés pour les produits de base. Cela comprend les œufs, le pain, l’huile de cuisson et le poisson en conserve.
La commission a déclaré que les prix de détail mettent plus de temps à baisser après avoir grimpé de façon spectaculaire en raison de la pandémie de COVID-19, des récentes inondations et de l’épidémie de grippe aviaire, dans ce que l’on appelle l’effet fusée et plume.
Mogoshadi Maserumule, de la SAFTU, a accusé les producteurs et les détaillants d’être trop sévères dans leurs prix.
« Les détaillants sud-africains ont des marges bénéficiaires plus élevées que leurs homologues internationaux, de 6 à 8 % plus élevées. La rentabilité des détaillants sud-africains se reflète dans les revenus exorbitants des dirigeants du commerce de détail. »