
La Russie et l’Ukraine se sont accusés mutuellement d’attaquer les infrastructures énergétiques, violant un accord de mars pour interrompre ces grèves pendant 30 jours, ont confirmé mercredi des responsables des deux parties.
Le ministère russe de la Défense a affirmé que les forces ukrainiennes ont lancé deux voies de fait sur des installations énergétiques dans la région de Kursk sur 24 heures, y compris une frappe de drone sur une unité électrique et des bombardements d’artillerie ciblant les sites locaux des opérateurs d’électricité.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a contré sur le télégramme que les forces russes ont frappé une sous-station dans la région de Sumy pendant la nuit avec un drone et endommagé une ligne d’électricité à Nikopol, dans la région de Dnipro, via l’artillerie.
Les accusations mutuelles marquent une rupture du cessez-le-feu provisoire négocié après des entretiens séparés avec les délégations américaines fin mars. L’accord avait visé à protéger les infrastructures énergétiques essentielles aux populations civiles au milieu des hostilités en cours.
Les analystes mettent en garde que les grèves renouvelées risquent d’escalader les crises humanitaires, en particulier à mesure que les approches hivernales, tout en sapant les efforts diplomatiques fragiles. Aucune des deux parties n’a fourni une vérification indépendante des attaques présumées.
Le conflit, désormais dans sa troisième année, continue de dépendre de l’infrastructure énergétique en tant que cible stratégique, exacerbant les perturbations des alimentations et du chauffage pour des millions de civils. Les observateurs internationaux incitent la retenue, soulignant l’adhésion aux accords antérieurs afin de prévenir une nouvelle détérioration des conditions.