Les journaux du mercredi 4 septembre ont évoqué une multitude de sujets, la visite du président William Ruto en Chine occupant une place importante.
Ailleurs, une famille de Trans Nzoia cherche à obtenir justice après que l’un de ses proches aurait été assassiné.
1. Taifa Leo
Le journal kiswahili a mis en lumière le sort d’une famille de Milimani-Kolongololo, circonscription de Kwanza dans le comté de Trans Nzoia ; leur fille a été assassinée.
Identifiée comme Eunice Akinyi, la défunte avait quitté son domicile pour se rendre à son ancien lycée afin de récupérer son certificat lorsqu’elle a disparu.
Elle était une ancienne élève de l’école secondaire de Kesse.
La jeune fille de 18 ans devait se présenter à l’université à la fin du mois dernier lorsqu’elle a disparu de chez elle.
Son corps sera retrouvé dans une plantation de maïs près de la maison de ses parents.
Le chef Alex Wakabete a déclaré que les équipes de sécurité recherchaient les personnes impliquées dans le meurtre.
Le corps a été retrouvé dévêtu, avec des traces visibles sur le cou, les mains et les jambes liées.
Le corps d’Akinyi a été transporté à la morgue de Kitale alors que les enquêteurs se lançaient dans l’enquête et la chasse à l’homme pour retrouver les suspects.
2. La norme
La publication a rendu compte de la visite officielle du président William Ruto à Pékin et des avantages qu’il compte en tirer pour le Kenya.
Le mardi 3 septembre, Ruto a rencontré le président Xi Jinping, avec qui il a négocié des prêts moins chers pour les projets clés du pays.
Ruto a cherché, entre autres, à obtenir le soutien de Pékin pour l’extension, d’un coût de plusieurs milliards de shillings, du chemin de fer à écartement standard et du train à double voie Rironi-Mau Summit-Eldoret-Malaba.
Dès le premier jour des entretiens entre les deux présidents, le Kenya a officiellement rejoint la Banque asiatique d’investissement pour les infrastructures (BAII) en tant que membre à part entière.
Cette adhésion devrait permettre au Kenya d’accéder à des financements concessionnels pour les infrastructures, les efforts de lutte contre le changement climatique, la connectivité, la coopération régionale et les projets et programmes axés sur la technologie.
3. Daily Nation
Le quotidien a fait état des malheurs auxquels pourrait être confronté l’inspecteur général de police par intérim, Gilbert Masengeli, après avoir refusé une convocation.
La Haute Cour a ordonné à Masengeli de comparaître devant elle au sujet de la disparition de trois personnes à Kitengela.
Il devait se présenter à l’audience du tribunal à 15 heures pour être interrogé le mardi 3 septembre, mais il a échoué.
L’ordonnance du tribunal fait suite à une directive antérieure demandant aux agents de sécurité de révéler le lieu où se trouvaient Bob Micheni, Jamil Longton et Aslam Longton, qui n’a pas été respectée.
Les trois individus auraient été arrêtés et détenus au secret après avoir participé activement aux efforts visant à s’opposer au projet de loi de finances 2024, désormais retiré.
La Law Society of Kenya (LSK) a déposé une requête auprès du tribunal, alléguant que le trio avait été enlevé par des hommes armés et placé de force dans une Subaru blanche, qui s’est ensuite dirigée vers un lieu inconnu.
Amnesty International et la LSK ont déclaré que les trois hommes avaient été vus pour la dernière fois le 19 août et que leur lieu de détention actuel restait inconnu.
Le juge Mugambi avait auparavant ordonné à Masengeli de libérer le trio ou de les présenter au tribunal, qu’ils soient vivants ou morts.
Le tribunal a été informé que Masengeli était préoccupé par d’autres fonctionnaires, d’où son incapacité à comparaître devant le tribunal.
4. Les gens au quotidien
Le People Daily a fait état d’une pétition déposée contre la juge en chef Martha Koome.
Un avocat a présenté une pétition devant la Commission du service judiciaire (JSC) demandant l’éviction de Koome de ses fonctions.
Identifié comme Christopher Rosana, l’avocat accuse Koome d’incompétence grave.
La requête est fondée sur la décision de Koome d’interdire à l’avocat principal Ahmednasir Abdullahi de représenter un client devant la Cour suprême.
Le requérant soutient que les actions de Koome concernant l’affaire Ahmednasir démontrent son prétendu manque grave de prévoyance et de compétence.
Dans ce contexte, le système judiciaire pourrait être confronté à une crise constitutionnelle, a suggéré l’avocat.
Rosana a également déclaré dans sa requête que si la Cour suprême pouvait refuser à l’avocat d’Ahmednasir une audience sans justification adéquate, elle risquait d’éroder les principes fondamentaux de justice et d’équité.
Selon lui, de telles actions pourraient avoir des conséquences plus larges sur le droit des avocats à représenter leurs clients, portant ainsi encore plus atteinte à la crédibilité et à l’équité du système judiciaire.
Les sept juges de la Cour suprême ont unanimement interdit Ahmednasir en janvier de cette année.
Ils ont déclaré qu’il serait ironique que l’avocat cherche à obtenir justice auprès d’individus qu’il critique souvent comme étant injustes.
Relecture par Otukho Jackson, journaliste multimédia et rédacteur en chef chez Togolais.info