Zondo a émis des critiques virulentes sur l’incapacité présumée du Parlement à mettre en œuvre les recommandations formulées dans le rapport sur la capture de l’État, affirmant qu’il n’avait pas non plus renforcé sa mesure de surveillance depuis sa publication.
Le juge en chef Raymond Zondo s’exprime au Conseil de recherche en sciences humaines à Pretoria le 22 juin 2023. Photo : @OCJ_RSA/Twitter
CAPE TOWN – Les présidents du Parlement ont déclaré qu’ils avaient demandé une réunion urgente avec le juge en chef Raymond Zondo au sujet de ses critiques selon lesquelles la législature n’avait pas mis en œuvre les recommandations formulées par l’enquête sur la capture de l’État qu’il avait dirigée.
Cette semaine, Zondo a déclaré que le Parlement ne serait pas en mesure d’éviter un autre cycle de capture de l’État car il n’a pas resserré ses mesures de surveillance depuis la publication du rapport.
Mais le Parlement a déclaré que ce n’était pas vrai et qu’il travaillait activement à modifier ses règles.
Les présidents du Parlement, la présidente Nosiviwe Mapisa-Nqakula et le président du Conseil national des provinces (NCOP) Amos Masondo ont pris ombrage des critiques formulées contre la législature par Zondo.
Ils ont dit qu’ils avaient maintenant officiellement demandé à le rencontrer pour discuter de ses déclarations publiques sur le rôle de la législature dans la prévention de la capture de l’État et la responsabilisation de l’exécutif.
Le couple a déclaré qu’il était important que la législature maintienne une relation de travail saine avec le pouvoir judiciaire, et ils veulent avoir l’occasion de clarifier tout malentendu potentiel sur les rôles et les responsabilités du Parlement.
La commission des règles du Parlement a jusqu’à présent rejeté une proposition visant à autoriser les députés de l’opposition à présider les commissions, affirmant que cela ne conduirait pas nécessairement à une meilleure surveillance.
Il attend également de décider s’il convient d’établir un comité de surveillance de la présidence jusqu’à ce que les députés partent en voyage d’étude international pour déterminer les meilleures pratiques.