Ramaphosa s’apprête à faire face à un débat marathon à Parly sur l’allocation budgétaire de la présidence

Maria

Ramaphosa s'apprête à faire face à un débat marathon à Parly sur l'allocation budgétaire de la présidence

La comparution de deux jours du président Cyril Ramaphosa aura lieu dans le contexte de l’envoi par l’Assemblée nationale d’une délégation à l’étranger pour l’aider à décider de la création ou non d’un comité chargé de superviser ce portefeuille.

Le président Cyril Ramaphosa au Parlement le 11 mai 2023. Photo : GCIS.

CAPE TOWN – Le leadership du président Cyril Ramaphosa devrait être mis en évidence au Parlement cette semaine lorsqu’il devra faire face à un débat marathon sur l’allocation budgétaire de son bureau.

La comparution de deux jours de Ramaphosa aura lieu dans le contexte de l’envoi par l’Assemblée nationale d’une délégation à l’étranger pour l’aider à décider de la création ou non d’un comité chargé de superviser ce portefeuille.

L’année dernière, le discours de vote du budget de Ramaphosa a sombré dans le chaos et la violence alors que les députés des combattants de la liberté économique (EFF) ont été expulsés de la chambre après l’avoir qualifié de criminel pour des allégations de blanchiment d’argent dans sa ferme de Phala Phala.

Ce sont les scènes chaotiques qui ont accueilli le président Ramaphosa au début de son discours sur le vote du budget l’année dernière.

Un an plus tard, la saga Phala Phala reste un fléau pour sa présidence, d’autant plus que l’Assemblée nationale s’est depuis résolue à ne pas donner suite à une enquête de mise en accusation.

Les partis d’opposition n’ont cependant pas abandonné l’affaire, tout récemment depuis que la présidence a annoncé que Ramaphosa ne contesterait plus le rapport d’un groupe indépendant sur la question.

Les enquêtes criminelles et l’enquête du Protecteur du citoyen demeurent également non concluantes.

Au cours du débat de six heures de mercredi, Ramaphosa devrait également être confronté à des questions sur la dernière enquête qu’il a commandée, sur l’amarrage d’un cargo russe dans les eaux sud-africaines.

Les crises de l’eau et de l’électricité dans le pays seront également à l’ordre du jour des débats.

Le rôle du nouveau ministre de l’électricité sera sans doute à nouveau à l’honneur, un autre portefeuille pour lequel l’African National Congress (ANC) a bloqué la mise en place d’une commission parlementaire de contrôle.