Quatre anciens employés de G4S accusés d’avoir aidé à l’évasion de Thabo Bester se voient refuser la libération sous caution

Maria

Quatre anciens employés de G4S accusés d'avoir aidé à l'évasion de Thabo Bester se voient refuser la libération sous caution

Ils ont été arrêtés après l’annonce de l’évasion de Bester en mars, près d’un an après l’incendie de sa cellule dans laquelle on pensait initialement qu’il était mort.

Les cinq employés accusés de G4S accusés d’avoir participé à l’évasion effrontée de la prison de Thabo Bester comparaissent devant le tribunal de première instance de Bloemfontein. Photo : Nouvelles des témoins oculaires/Katlego Jiyane

JOHANNESBURG – Quatre des cinq anciens employés de G4S accusés d’avoir aidé le violeur de Facebook Thabo Bester à s’évader de prison l’année dernière se sont vu refuser la mise en liberté sous caution par le tribunal de première instance de Bloemfontein.

Il s’agit notamment d’un ancien superviseur G4S, d’un technicien CCTV, d’un agent de sécurité G4S suspendu et d’un ancien opérateur de salle de contrôle G4S.

Le cinquième suspect, également un ancien opérateur de la salle de contrôle, s’est vu accorder une caution de 10 000 rands, le tribunal ayant conclu que l’affaire contre elle était « poreuse ».

A LIRE AUSSI :

• Report de la demande urgente de Magudumana pour contester l’arrestation

• Les affaires intérieures lancent le processus de révocation du passeport de Nandipha Magudumana

• Motsoaledi confirme que Thabo Bester est désormais un Sud-Africain enregistré, muni d’une pièce d’identité

Ils ont été arrêtés après l’annonce de l’évasion de Bester en mars, près d’un an après l’incendie de sa cellule dans laquelle on pensait initialement qu’il était mort.

Leurs demandes de libération sous caution ont été entendues au début du mois et le magistrat Motlhoko Khabisi a rendu son jugement lundi après-midi.

« La Cour est également préoccupée par ces allégations car il semble que l’infraction ait été commise de mèche avec les personnes en qui la confiance était accordée, qu’elle ait été commise dans un endroit censé être sûr et un endroit sûr. »

Il a dit qu’il était « difficile, voire impossible, de conclure que la situation personnelle de l’accusé l’emporte sur les intérêts de la justice dans cette affaire ».

« Je conclus donc que l’intérêt de la justice ne permet pas la libération sous caution des requérants numéro un, numéro deux, numéro trois et numéro quatre et, en tant que telle, la caution est refusée. »

Ils doivent revenir devant le tribunal le 20 juin.