Points à l’ordre du jour de la région Somali pour la Commission de dialogue national

Maria

Des voix se sont élevées pour proposer un arrangement avec un gouvernement de la Confédération.

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Une scène du rassemblement à l’ordre du jour de la Commission de dialogue national dans la région somalienne de l’Éthiopie (Photo : domaine public)

borkena

Toronto – La Commission de dialogue national a réuni dimanche l’ordre du jour dans la région somalienne de l’Éthiopie, selon un rapport de la BBC Amharic. Structure gouvernementale, amendement constitutionnel, drapeau. La langue officielle et l’interprétation de l’histoire de l’Éthiopie font partie des questions soulevées au cours de la session. Des points à l’ordre du jour liés aux conflits frontaliers ont également été soulevés.

Lors d’une séance organisée à la salle de l’Université de Jijiga, des représentants des partis politiques, du gouvernement régional, des personnalités influentes, des associations et d’autres parties prenantes étaient présents. Près de 1 200 représentants ont assisté à la session.

Le programme proposé par la plupart des participants, comme le rapporte la BBC Amharic, était un « fédéralisme authentique ».

Le gouvernement et la configuration des régions fédérales étaient les points dominants de l’ordre du jour, selon le reportage de la BBC Amharic. Certains points de vue critiquaient les pratiques (y compris « l’intervention ») dans la mise en œuvre du fédéralisme. De nombreux participants semblent considérer que la pratique du fédéralisme dans le passé était « problématique ».

Le reportage de la BBC en amharique a également souligné que certains groupes ont proposé qu’une forme de gouvernement confédéral fasse partie de l’ordre du jour du dialogue national. Environ 25 pour cent des participants étaient favorables à l’idée d’une « confédération ». Il y avait également un point de vue qui semble être accusateur selon lequel il y aurait « un intérêt parmi certains groupes à revenir à une forme de gouvernement unitaire ».

La tendance parmi de nombreux participants est de défendre le fédéralisme ethnique. De nombreuses critiques ont été formulées depuis plusieurs décennies maintenant selon lesquelles la structure de gouvernance basée sur l’éthique a passé sous silence les droits de citoyenneté, à juste titre, dans la mesure où les Éthiopiens se sont essentiellement aliénés s’ils se trouvaient dans un État régional ethnique qui n’est pas présumé être leur région ethnique.

Sur la question de l’amendement constitutionnel, certains points de vue plaidaient en faveur du caractère sacré de l’article 39 qui accorde le droit de se séparer de l’Éthiopie. Cette disposition constitutionnelle a été l’article le plus controversé. Pour la majorité des Éthiopiens, la politique ethnique et le droit à la sécession constituent une combinaison dangereuse et un risque pour la sécurité nationale qui invite des acteurs extérieurs à s’immiscer dans les affaires de l’Éthiopie.

Parallèlement, des informations ont été rapportées cette semaine selon lesquelles le Front de libération nationale de l’Ogaden (ONLF) s’est retiré du processus de dialogue national, invoquant des questions de « neutralité ».

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