Nancy Odindo, journaliste chez Togolais.info, apporte plus de trois ans d’expérience dans la couverture de la politique, de l’actualité et des reportages dans les médias numériques et imprimés au Kenya.
L’accusation dans l’affaire du massacre de Shakahola a été confrontée à un nouveau défi lorsqu’un témoin a affirmé avoir été contraint de fournir de fausses informations.
Pourquoi un témoin dans l’affaire Shakahola a-t-il menti au tribunal ?
Le témoin, identifié comme JCK, a déclaré que sa mère, ainsi que les conseillers et les détectives impliqués dans l’enquête, ont fait pression sur elle pour qu’elle fasse des déclarations sous la promesse qu’elle serait libérée et non inculpée comme suspecte dans cette affaire.
Citizen TV a rapporté que lors du contre-interrogatoire mené par l’avocat de la défense Lawrence Obonyo, JCK a également admis qu’après que sa mère l’ait retirée de l’école en quatrième année, ils ne sont pas allés à Nyali, dans le comté de Mombasa, contrairement à ses affirmations antérieures.
Cependant, le mardi 12 août, JCK avait déjà révélé des détails sur la vie dans la forêt de Shakahola, notamment des informations sur des décès et une affirmation selon laquelle sa mère l’aurait forcée à jeûner pendant 38 jours. Elle a depuis rétracté ces déclarations.
Pendant ce temps, le tribunal dispose d’une liste de 422 témoins qui doivent témoigner contre le prédicateur controversé de Good News International, Paul Mackenzie.
Combien de personnes sont mortes à Shakahola ?
Le bilan du massacre de Shakahola s’élève à 436 morts suite à la découverte de corps supplémentaires.
On pense que ces décès résultent des doctrines religieuses extrêmes propagées par Mackenzie, qui comprenaient la famine forcée pour « rencontrer Jésus ».
Entre-temps, Paul Mackenzie et plusieurs autres suspects ont plaidé non coupables des accusations, qui incluent le meurtre.