Didacus Malowa, journaliste à Togolais.info, apporte plus de trois ans d'expérience dans la couverture de la politique et de l'actualité au Kenya.
Mombasa – La Haute Cour a ordonné au Bureau du directeur des poursuites pénales (ODPP) de réduire le nombre de chefs d'accusation de meurtre contre le prédicateur controversé Paul Nthenge Mackenzie et 29 autres personnes.
La juge Mugure Thande a décidé que le nombre d'accusations de meurtre portées contre les accusés soit réduit de 191 actuellement à 12.
La juge Mugure, qui a rendu sa décision virtuellement, a noté que réduire le nombre d'accusations accélérerait la justice pour toutes les parties et permettrait de gagner du temps judiciaire.
« Cela prendra évidemment beaucoup de temps et portera atteinte aux droits des accusés à un procès équitable », a-t-elle déclaré.
Thande a donné au DPP 21 jours pour modifier les informations contenant les chefs d'accusation de meurtre avant de porter de nouvelles accusations contre eux.
« Il est évident qu'il existe un consensus dans les deux cas selon lequel les chefs d'accusation ne devraient pas être nombreux. J'ordonne donc à l'ODPP de, dans les 21 jours, modifier l'acte d'accusation pour ne pas contenir plus de 12 chefs d'accusation », a-t-elle statué.
Quel revers Mackenzie a-t-il subi
Le tribunal a en outre déterminé que Mackenzie et 29 autres personnes étaient dûment inculpés du massacre de Shakahola dans le comté de Kilifi.
Le juge Thande a statué que l'accusation portée contre Mackenzie et ses coaccusés était correctement rédigée et que les suspects avaient été inculpés conformément à la loi.
Elle a expliqué que les accusations portées ne causeront aucun préjudice à Mackenzie et à ses coaccusés.
Cette décision fait suite à une objection préliminaire déposée par l'avocat de la défense James Mouko, qui a déclaré que les chefs d'accusation étaient amorphes dans la mesure où ils ne contenaient pas de dates, de lieux et de noms précis de certaines des victimes.
Le tribunal refuse la libération sous caution de Mackenzie et de 94 autres personnes
Un peu plus tôt, un tribunal de Mombasa avait refusé la libération sous caution au prédicateur controversé après qu'il avait plaidé non coupable de diverses accusations.
Dans sa décision, le magistrat en chef Alex Ithuku a convenu avec l'accusation que Mackenzie et ses coaccusés n'avaient pas de domicile permanent.
Par conséquent, il serait difficile de les faire comparaître au tribunal comme requis, car leur domicile est soit inconnu, soit temporaire.
Ithuku a ajouté que l'accusation avait donné des raisons impérieuses justifiant pourquoi l'accusé n'était pas admissible à une libération sous caution.
Ce que vous devez savoir sur les meurtres de Shakahola
Relecture par Asher Omondi, journaliste d'actualité et rédacteur en chef chez Togolais.info.