Des passeports éthiopiens sont délivrés illégalement à des citoyens non éthiopiens, selon des sources.
Fana Broadcasting Corporation a approché les responsables des institutions concernées pour une interview sur la question. Il leur a été demandé pourquoi leurs institutions n’ont pas été en mesure d’arrêter cet acte illégal qui peut engendrer des crimes internationaux précaires dont le terrorisme.
Le service d’immigration et de citoyenneté et l’agence d’état civil et de résidence de l’administration municipale d’Addis-Abeba ont admis que le problème était là.
Chef de l’équipe de délivrance des documents de voyage au Service de l’immigration et de la citoyenneté, Alemtsehai Ambachew a déclaré que de nombreux étrangers ont été illégalement obligés de posséder des passeports éthiopiens lorsqu’ils quittent le pays. Cela entraînera des conséquences précaires contre le pays, selon elle.
Alemtsehai a déclaré qu’étant donné que l’Éthiopie partage sa culture, sa langue et son identité avec les pays voisins, la maîtrise de la migration illégale est devenue un grand défi pour son institution. Surtout, les pratiques de corruption endémiques dans les institutions ont été une condition favorable au problème, a-t-elle déclaré.
Yonas Alemayehu, directeur exécutif de l’Agence de l’état civil et du service de résidence de l’administration municipale d’Addis-Abeba, affirme que les fausses informations et le manque d’exécuteurs testamentaires ont aggravé le problème.
Les responsables ont également déclaré que les mesures prises contre les personnes qui auraient été tenues pour responsables du crime.
En conséquence, les résidents de l’état civil et les services de l’immigration et de la citoyenneté ont déclaré que des mesures avaient été prises contre les parties impliquées dans l’activité illégale. Le Service de l’immigration et de la nationalité a annoncé que cent vingt-cinq personnes ont été tenues responsables devant la loi.
L’Agence de l’état civil et du service de résidence de l’administration municipale d’Addis-Abeba a souligné pour sa part que cent cinquante-trois personnes ont été tenues pour responsables par la loi. Cinquante-neuf d’entre eux sont des salariés de l’établissement, selon l’Agence.