L’ambassade américaine des États-Unis au Zimbabwe a fortement condamné l’arrestation d’Alpha Media Holdings (AMH), un journaliste béni Mhlanga, exhortant les autorités à respecter les droits fondamentaux de la liberté de la presse.
Mhlanga a été arrêté lundi pour des allégations de transmission d’informations qui incitent à la violence ou causent des dommages aux biens et qui sont inculpés en vertu de l’article 164 de la loi sur le droit pénal (codification et réforme) le chapitre 9:23.
Il s’est vu refuser la caution vendredi alors que le magistrat a déclaré qu’il y avait une chance qu’il interfère avec les témoins et mettait en danger l’enquête.
Vendredi, dans un communiqué, l’ambassade des États-Unis a déclaré que tous les journalistes devraient avoir droit à des protections constitutionnelles, y compris le droit de cautionnement et la liberté d’expression.
« Les droits constitutionnels de la caution et de la liberté d’expression devraient s’appliquer à tous les journalistes », a déclaré l’ambassade américaine
Des accusations contre Mhlanga émanaient des interviews qu’il aurait eues avec Blessed Geza, un vétéran de la guerre du Parti Zanu PF au pouvoir et un ardent adversaire de l’agenda de Mnangagwa 2030.
La police recherche activement Geza pour répondre aux accusations d’incitation, sapant l’autorité du président et le vol.
Geza a appelé le président Emmerson Mnangagwa à démissionner de ses fonctions invoquant immédiatement une erreur.
Le parti au pouvoir Zanu PF est actuellement divisé en deux factions, une fidèle à Mnangagwa, qui préconise de suspendre les élections de 2028 pour étendre son règne jusqu’en 2030, et une autre, qui aurait été aligné avec le vice-président Constantino Chiwenga, qui soutient l’adhérence aux limites de mandat constitutionnelles.