Le président du PARLEMENT, Jacob Mudenda, a tiré la sonnette d’alarme sur les effets dévastateurs du changement climatique, appelant à une action rapide pour promulguer des lois sur le changement climatique et adopter des solutions basées sur l’IA pour atténuer ses effets.
Cette situation fait suite aux effets dévastateurs du phénomène météorologique El Niño, qui a provoqué la pire sécheresse depuis 40 ans au cours de la dernière saison dans la région de la SADC.
Le Zimbabwe, la Zambie et le Malawi comptent parmi les pays les plus touchés.
S’exprimant lors du Forum parlementaire Indonésie-Afrique 2024 cette semaine, Mudenda a souligné l’importance de domestiquer les accords internationaux sur le changement climatique, soulignant le rôle essentiel de la technologie dans la lutte contre le changement climatique.
« Cela appelle les parlements à intégrer rapidement la Convention-cadre des Nations Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), l’Accord de Paris (2015) et son Règlement de Katowice ultérieur dans des lois municipales approfondies sur le changement climatique.
« Les lois devraient contribuer à la mise en œuvre de mesures d’atténuation, d’adaptation et de financement du changement climatique, ainsi qu’à la mise en place de recherches conjointes sur les technologies d’action climatique et la réduction des risques de catastrophe, grâce à l’application robuste de l’intelligence artificielle (IA) », a déclaré Mudenda.
Il a également souligné l’urgence d’agir pour atténuer les effets dévastateurs du changement climatique.
« Les aléas des impacts du changement climatique continuent de ralentir le rythme accéléré des économies mondiales, y compris celles de l’Indonésie et de l’Afrique », a-t-il déclaré.
Certains pays africains, comme l’Afrique du Sud, l’Égypte et le Maroc, ont déjà commencé à exploiter l’IA et l’analyse de données pour relever les défis du changement climatique.
Pour atténuer les impacts du changement climatique, les pays africains se sont fixé des objectifs ambitieux pour bâtir des économies résilientes au changement climatique et à faibles émissions de carbone à travers leurs contributions déterminées au niveau national (CDN) à l’Accord de Paris, s’engageant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à renforcer la résilience.