Une alerte à la bombe à l'aéroport international de Victoria Falls a forcé le Falcon 7X du président Emmerson Mnangagwa à être refoulé vers Harare.
Mnangagwa devait assister à la cérémonie de clôture d'une conférence qui se tiendra dans la station balnéaire.
Dans un communiqué, le porte-parole présidentiel George Charamba a déclaré que les autorités aéroportuaires avaient été informées d'un courrier électronique envoyé via Fastjet Airlines par un inconnu indiquant qu'il y avait eu une « menace crédible à la bombe/à l'arme à feu » ciblant les aéroports du Zimbabwe.
Charamba a ajouté : « Par mesure de précaution, les systèmes de sécurité du pays sont désormais en alerte renforcée suite à ce message dont la source et la crédibilité font également l'objet d'une enquête.
« Bien que notre pays soit en paix et que tous nos ports soient bien sécurisés, de telles alertes sur d'éventuelles attaques terroristes sont prises et traitées très au sérieux, car rien ne doit être laissé au hasard ».
Dans un rapport précédent, la publication en ligne ZimLive avait rapporté que « l’avion n’a pas réussi à atterrir aux chutes Victoria. Le vol de Kenyan Airways en provenance de Nairobi a été contraint d'attendre plusieurs minutes avant de se dérouter vers Livingstone. Le Falcon 7X du président Mnangagwa revient à l'aéroport international Robert Gabriel Mugabe. Il doit assister à la cérémonie de clôture de la conférence sur les énergies renouvelables ».
Un autre vol de Kenyan Airways en provenance de Nairobi a été contraint de se dérouter vers Livingstone, en Zambie.
Certains passagers n'avaient pas le droit de débarquer alors que les autorités enquêtaient sur la menace.
Mnangagwa a survécu à l'explosion d'une bombe au White City Stadium le 23 juin 2018, ce qui a été interprété par le Zanu PF comme une tentative d'assassinat.
Deux agents de sécurité ont ensuite succombé à leurs blessures quelques jours plus tard.