Le commissaire de police du KwaZulu-Natal, Nhlanhla Mkhwanazi, fera sa première comparution devant la commission d’enquête ad hoc du Parlement pour développer ses allégations de corruption dans le système de justice pénale.
Mkhwanazi prendra la parole dans le cadre de l’enquête parlementaire deux semaines seulement après son témoignage de trois jours devant la Commission Madlanga, qui siège également à Pretoria.
Le Parlement a déclaré que tout était en place, y compris les dispositions en matière de sécurité pour le témoignage de Mkhwanazi, qui sera dirigé par l’avocat Norman Arendse.
Nhlanhla Mkhwanazi témoignera devant la commission parlementaire ad hoc pendant deux jours, contrairement à son témoignage de trois jours devant la commission d’enquête de Madlanga.
Une autre différence par rapport à la Commission Madlanga est que Mkhwanazi sera également confronté aux questions des membres du comité, composé de huit partis, le Congrès national africain (ANC) détenant la majorité des membres.
Après les déclarations liminaires et les questions du présentateur de la preuve, les membres du comité disposeront également de 30 minutes chacun pour poser des questions à Mkhwanazi.
Aux termes de son mandat, le comité enquêtera, entre autres, sur l’état des 121 dossiers qui auraient été retirés de l’équipe de travail sur les assassinats politiques, selon les instructions du commissaire national adjoint chargé de la détection de la criminalité, le lieutenant-général Shadrack Sibiya, agissant sur instruction du ministre Mchunu, qui a également ordonné la dissolution de l’équipe de travail.
Le comité interrogera également l’instabilité au sein du Crime Intelligence.
La comparution de Mkhwanazi sera suivie jeudi par la commissaire de la police nationale, Fannie Masemola.





