Didacus Malowa, journaliste à Togolais.info, apporte plus de trois ans d’expérience dans la couverture de la politique et de l’actualité au Kenya.
Nakuru – Le tribunal de première instance de Nakuru a émis un avertissement à l’encontre de la célèbre militante des droits humains Mercy Tarus.
Tarus, témoin à charge dans la controverse sur les bourses d’études finlandaises, a eu des ennuis pour avoir tenu des propos qui sapaient l’autorité du tribunal.
Le magistrat principal Peter Alloys Ndege a ordonné à Tarus de s’abstenir de faire toute déclaration médiatique susceptible de compromettre le procès.
Cette décision est intervenue après que le tribunal a déclaré Tarus coupable d’outrage pour les commentaires qu’elle avait tenus sur divers sites médiatiques. Le tribunal a déterminé que ses remarques étayaient les allégations d’outrage.
Cependant, elle n’a pas été punie après avoir accepté ses excuses, dans lesquelles elle a affirmé ne pas savoir que ses paroles affaiblissaient le tribunal.
« Les excuses présentées par le sujet ici, à savoir Mercy Tarus, ont été acceptées mais avec un sérieux avertissement », a déclaré Ndege.
Qui s’est plaint du commentaire de Tarus
Les avocats représentant le sénateur Jackson Mandago ont déposé des plaintes, déclenchant une procédure pour outrage.
Ils ont réussi à obtenir une convocation exigeant que Tarus explique pourquoi elle ne devrait pas être accusée d’outrage.
Tarus a vu des séquences vidéo de ses prétendues déclarations au cours de l’audience, y compris des déclarations selon lesquelles Mandago n’était pas apte à présider la commission sénatoriale de la santé et qu’elle avait l’intention d’assurer son emprisonnement.
Pour sa défense, elle a affirmé qu’elle n’avait choisi aucune des personnes impliquées, mais elle a présenté ses excuses au tribunal.
« Je tiens ce tribunal en haute estime et je souhaite m’excuser pour tout commentaire qui aurait pu témoigner d’un manque de respect envers le tribunal. Dans l’ensemble, je tiens ce tribunal en haute estime et je ne me mettrai pas, ni les autres victimes, dans une position où la dignité de ce tribunal est entachée ou l’issue de cette affaire est prédéterminée par moi ou par toute autre victime et j’aimerais que justice soit rendue », a-t-elle déclaré.
Dans sa décision, le magistrat Ndege a souligné que si les individus ont le droit de s’exprimer, ils ne doivent pas porter atteinte aux droits d’autrui ni porter atteinte aux autres institutions constitutionnelles.
Comment Morara Kebaso a-t-elle volé les idées de Tarus
Ailleurs, les luttes intestines ont continué à dévorer le mouvement révolutionnaire kenyan de la génération Z, alors que les gros bonnets échangeaient des piques sur les idées qui motivaient leur activisme contre le gouvernement.
Morara Kebaso s’est fait aimer des Kenyans grâce à son style d’activisme, se spécialisant dans la mise en lumière de projets gouvernementaux qui étaient au point mort longtemps après leur lancement officiel.
Il est cependant accusé par Tarus, un autre militant de la génération Z, de s’appuyer sur les idées des autres pour maintenir sa cause active.
Tarus a contesté la détermination de Marara à utiliser le slogan « Kenya Ni Home » tout en faisant progresser son activisme.
Relecture par Asher Omondi, journaliste d’actualité et rédacteur en chef chez Togolais.info.