Bien que la Haute Cour de Gauteng ait délivré un mandat pour saisir et vendre des biens du Congrès national africain (ANC) afin de rembourser une dette de 102 millions de rands liée à sa campagne électorale de 2019, le parti a déclaré qu’il considérait l’affaire comme un exemple de fraude.
DOSSIER : Secrétaire général de l’ANC, Fikile Mbalula. Photo : @MbalulaFikile/Twitter
JOHANNESBURG – Bien que la Haute Cour de Gauteng ait délivré un mandat pour saisir et vendre des biens du Congrès national africain (ANC) afin de rembourser une dette de 102 millions de rands liée à sa campagne électorale de 2019, le parti a déclaré qu’il considérait l’affaire comme un exemple de fraude.
Son secrétaire général, Fikile Mbalula, a déclaré aux journalistes lors d’un point de presse post-national du comité de travail à son siège mercredi, qu’il n’avait pas reçu l’ordonnance du tribunal.
L’ANC est accusé de ne pas avoir payé Ezulweni Investments même après que la Haute Cour l’a rejeté en 2020.
Il a également perdu plusieurs autres recours contre la société de marketing basée au KwaZulu-Natal.
Les difficultés financières de l’ANC étant désormais une partie bien documentée de ses défis, son secrétaire général Fikile Mbalula a déclaré qu’il n’y avait tout simplement aucun moyen pour le parti de se permettre d’accepter un accord d’une valeur supérieure à 100 millions de rands rien que pour les élections.
« Alors notre campagne aurait dû être époustouflante si nous avions dépensé 102 millions de rands pour des panneaux d’affichage ou quoi que ce soit de ce genre. Nous luttions, où aurions-nous 102 millions de rands? »
Il a attaqué la société de marketing basée au KZN, l’accusant de fraude et déplorant même la décision du tribunal en sa faveur.
« C’est une grande préoccupation pour nous que nous puissions arriver à ce stade, où les tribunaux ont statué contre nous et donné à ces personnes la possibilité qu’elles aient une affaire. »
Mbalula a déclaré que l’ANC avait discrètement essayé de traiter cette affaire et qu’en tant que secrétaire général, il approcherait les forces de l’ordre pour l’examiner.