Les informations faisant état de l’arrestation de Maverick, une influenceuse et blogueuse de renom sur les réseaux sociaux, ont suscité des réactions parmi les Kenyans, nombre d’entre eux exigeant sa libération.
Pourquoi Aoko a-t-elle été arrêtée ?
Aoko aurait été arrêtée à son domicile à Nairobi le vendredi 16 août et aurait ensuite été emmenée au siège de la Direction des enquêtes criminelles, le long de la route de Kiambu, pour être interrogée.
Aoko a ensuite été emmenée au poste de police de Muthaiga en attendant sa comparution devant le tribunal.
Son avocat a déclaré qu’elle avait été arrêtée à la suite de multiples plaintes déposées auprès de la police au sujet de publications publiées par cette passionnée des réseaux sociaux.
L’avocat n’a pas fourni de détails sur les publications spécifiques qui ont conduit à son arrestation.
Cela a incité les internautes à utiliser les réseaux sociaux pour faire pression sur les autorités en utilisant le hashtag #FreeAoko, qui est très tendance sur X (anciennement Twitter).
Comment les Kenyans ont-ils réagi ?
Suite à l’annonce de son arrestation, les Kenyans en ligne ont exprimé leur surprise, beaucoup s’interrogeant sur les raisons de cette arrestation et certains demandant sa libération.
Omwamba:
« Pourquoi Maverick Aoko a-t-il été arrêté ? »
Shérif:
« Pourquoi donc? »
Mbu heshima :
« Je ne comprends pas »
Camarade Chuka :
«Ils devraient donner une raison claire.»
Denice Wafula :
« Aoko devrait être libérée. »
Trucs et astuces :
« S’il vous plaît, libérez Aoko. »
Toreto:
« J’ai besoin que cette fille revienne ici. »
Le chef d’état-major du LSK et sa femme arrêtés
Auparavant, lors des manifestations contre le projet de loi de finances, les autorités gouvernementales avaient arrêté plusieurs militants et manifestants.
Ernest Nyerere, chef de cabinet de la Law Society of Kenya (LSK), et son épouse ont été arrêtés.
Le dernier incident s’est produit le mardi 25 juin, à 5 heures du matin, impliquant huit individus que l’on croit être des policiers.
La présidente du LSK, Faith Odhiambo, militait activement en faveur de la libération des Kenyans détenus, agressés ou enlevés lors des manifestations contre le projet de loi de finances, via son compte X.
Elle a dénoncé les enlèvements et a exhorté le public à rester vigilant tout en exigeant le retour en toute sécurité des manifestants disparus à ce moment-là.
Relecture par Asher Omondi, journaliste d’actualité et rédacteur en chef chez Togolais.info.