JOHANNESBOURG – L’ancienne ministre Nosiviwe Mapisa-Nqakula, accusée de corruption, souhaite que ses conditions de libération sous caution soient assouplies pour pouvoir voyager à l’extérieur du pays.
Mapisa-Nqakula est accusé de 12 chefs de corruption et d’un chef de blanchiment d’argent.
Les allégations remontent à l’époque où elle était ministre de la Défense, lorsqu’elle aurait sollicité et reçu des pots-de-vin s’élevant à quatre virgule cinq millions de rands de la part d’un entrepreneur de la défense.
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Mapisa-Nqakula a comparu jeudi devant la Haute Cour de Pretoria.
Dans le cadre de ses conditions de libération sous caution, Mapisa-Nqakula a dû rendre son passeport.
Son affaire étant toujours en cours, Mapisa-Nqakula n’est pas non plus autorisée à quitter le pays sans autorisation de l’État.
Jeudi, les représentants légaux de Mapisa-Nqakula ont déclaré au tribunal qu’elle avait l’intention de se rendre prochainement au Botswana.
Le procureur, Bheki Manyathi, affirme que l’État ne s’y oppose pas mais qu’elle doit présenter une demande formelle, qui comprendra les dates et les détails de l’ensemble de son voyage.
« Celui qui a été restitué était un passeport diplomatique, elle n’a plus ce statut diplomatique, elle devra donc demander un passeport normal auprès des Affaires intérieures. Ce dont nous avons besoin, en tant qu’État, c’est d’une déclaration sous serment, car elle a des conséquences juridiques.
L’affaire revient devant les tribunaux le 20 janvier 2024.