La présidente de l’Assemblée nationale, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a salué la décision de la Cour constitutionnelle de jeudi confirmant la suspension du protecteur public Busisiwe Mkhwebane.
DOSSIER : Président de l’Assemblée nationale Nosiviwe Mapisa-Nqakula. Photo : @PresidencyZA/Twitter
CAPE TOWN – La présidente de l’Assemblée nationale, Nosiviwe Mapisa-Nqakula, a salué la décision de la Cour constitutionnelle de jeudi qui a confirmé la suspension du protecteur public Busisiwe Mkhwebane.
Dans son action en justice, Mkhwebane avait accusé la présidente de ne pas avoir agi de bonne foi lorsqu’elle avait informé le président Cyril Ramaphosa de l’enquête de destitution en cours à son encontre.
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Mkhwebane a également soutenu que le Président avait cherché à déclencher sa suspension en écrivant à Ramaphosa.
Jeudi, le tribunal suprême n’a trouvé aucun conflit à Ramaphosa exerçant ses fonctions officielles de suspendre Mkhwebane, bien qu’il fasse l’objet d’une enquête par son bureau.
Mapisa-Nqakula a déclaré qu’elle était également redevable au tribunal d’avoir clarifié les questions liées à la règle du sub judice.
Porte-parole parlementaire, Moloto Mothapo : « La cour a réitéré que la règle du sub judice n’empêche pas les membres de l’Assemblée nationale d’exercer leur mandat de surveillance et de tenir les institutions du chapitre 9 responsables.
Le Parlement n’a pas encore conclu son enquête contre Mkhwebane, près d’un an après son ouverture.