La NITA est l’autorité de régulation des technologies de l’information et de la communication (TIC) et des transactions électroniques au Ghana, mais il lui manque l’instrument législatif (LI) pour fournir un cadre juridique permettant de réglementer efficacement le secteur des TIC. Cette surveillance réglementaire est essentielle pour promouvoir une concurrence loyale, maintenir des normes de qualité et protéger les droits et intérêts de toutes les parties prenantes.
La LI établit également des lignes directrices et des normes pour les activités liées aux TIC au Ghana et définit les règles d’engagement, les meilleures pratiques et les exigences de conformité pour les entités opérant dans le secteur des TIC. Cela crée des règles du jeu équitables et garantit que tous les participants adhèrent au même ensemble de règles, favorisant ainsi la transparence, la responsabilité et le professionnalisme.
Afin de faciliter le développement d’un écosystème numérique robuste au Ghana, le LI fournit une feuille de route claire pour la croissance et le développement du secteur des TIC, encourageant l’innovation, l’investissement et l’entrepreneuriat.
La LI attire les investissements locaux et étrangers, favorise la création d’emplois et contribue à la croissance économique globale du pays en établissant un environnement réglementaire prévisible et favorable.
En outre, la LI contribue à protéger les intérêts des consommateurs et des utilisateurs de services TIC. Il garantit que les prestataires de services fournissent des services fiables et de haute qualité, protégeant ainsi les consommateurs contre les activités frauduleuses, les atteintes à la vie privée et les cybermenaces. La LI peut également établir des mécanismes de règlement des litiges et de protection des consommateurs, renforçant ainsi la confiance dans le marché numérique.
Un projet d’instrument législatif pour la loi NITA, la loi 771 et le système électronique
La loi sur les transactions, la loi 772, permettra à la NITA de jouer son rôle de régulateur pour toutes les questions liées aux TIC et aux transactions électroniques au Ghana.
La loi 771 définit l’objectif de la création de la NITA en tant qu’agence chargée de réglementer la fourniture de technologies de l’information et de la communication, d’assurer la fourniture de technologies de l’information et de la communication de qualité, de promouvoir des normes d’efficacité et d’assurer une haute qualité de service.
La NITA était donc censée délivrer des licences aux prestataires de services et garantir une concurrence loyale entre autres, une feuille de route établie dès 2008 par la loi qui a créé la NITA. Malheureusement, sans bien comprendre son mandat, la NITA n’a jamais rempli pleinement le rôle prescrit par sa loi habilitante, mais s’est plutôt absorbée dans les opérations et est devenue un fournisseur de services, en concurrence dans le même espace que les entités qu’elle était chargée de réglementer.
Sans réglementation, le pays s’est lancé dans des initiatives numériques sans direction et a été retenu captif par des prestataires de services qui faisaient ce qu’ils voulaient sans se soucier de la durabilité des initiatives, et l’interopérabilité des systèmes, car l’approvisionnement en TIC pour les MDA s’est fait sans surveillance et sans normes établies. le guider. Cette situation chaotique a conduit à une dissipation injustifiée des ressources publiques, car elle a encouragé la duplication, le gaspillage et l’achat de systèmes parfois proches de leur fin de vie et inadaptés à leur utilisation.
Jusqu’à présent, le projet e-Transform de la Banque mondiale a aidé NITA à acquérir les services d’un consultant pour faciliter la rédaction d’instruments législatifs clés pour donner effet aux lois 771 et 772, 15 ans après l’adoption de ces lois, afin de faciliter l’exécution. des fonctions réglementaires de la NITA.
L’économie numérique et la transformation numérique du Ghana ne peuvent pas être développées en vase clos et notre participation à la 4e révolution industrielle nécessite un écosystème de TIC adapté à ses objectifs, fonctionnant dans un cadre standardisé avec des règles d’engagement et de concurrence correctement définies. Ce cadre sera régulièrement révisé avec la contribution de l’industrie.
Des agences analogues au Rwanda et au Nigeria ont une institution ou un partenaire distinct qui gère l’infrastructure numérique du gouvernement telle que la fibre optique, les centres de données, etc. Le Ghana est en train de mettre en place une structure similaire qui constitue la meilleure pratique pour garantir l’application des directives politiques et réglementaires.
Dans notre monde de plus en plus interconnecté, l’importance de la technologie ne peut être surestimée. Le gouvernement reconnaît le pouvoir et le potentiel de transformation des TIC et s’est fixé des objectifs ambitieux pour devenir un pôle numérique inclusif et progressiste dans notre région, en veillant à ce qu’aucun citoyen ne soit laissé de côté. Le projet de LI jettera les bases d’un cadre réglementaire solide qui favorise l’innovation, protège les droits et les intérêts de toutes les parties prenantes et aborde des domaines cruciaux tels que l’infrastructure numérique, les applications, les systèmes, l’innovation et le commerce électronique.
La collaboration avec d’autres agences compétentes telles que la protection des données et la cybersécurité pour les secteurs public et privé sera renforcée car elles jouent toutes un rôle essentiel dans la réalisation de ces objectifs primordiaux.
Il est pertinent de reconnaître que la législation à elle seule ne peut pas apporter la transformation souhaitée.
Ce n’est que grâce à nos efforts collectifs et à une étroite collaboration avec toutes les parties prenantes que nous pourrons établir le cadre juridique et réglementaire approprié pour réaliser la transformation souhaitée.
La mise en œuvre réussie et l’adoption généralisée de ces instruments législatifs ne peuvent que faciliter ce processus.
Dans l’ensemble, le projet de LI pour NITA joue un rôle central dans l’élaboration du paysage des TIC du Ghana. Il établit un cadre réglementaire, promeut une concurrence loyale, fixe des normes, protège les consommateurs, stimule l’innovation, attire les investissements et contribue au programme de transformation numérique du pays. Il fournit le fondement juridique et réglementaire nécessaire pour propulser le secteur des TIC du Ghana vers une croissance et un développement durables.