Segomotsi Setshwantsho, une grand-mère de 49 ans, a été accusée du meurtre de sa nièce et d’avoir falsifié la cause de son décès contre une indemnité d’assurance de 3 millions de rands.
Segomotsi Setshwantsho, accusée du meurtre des membres de sa famille pour obtenir des indemnités d’assurance, est revenue devant le tribunal le 11 janvier 2024 pour sa demande de libération sous caution. Photo : Jacques Nelles/ Eyewitness News
JOHANNESBOURG – L’État dans l’affaire contre le tueur présumé des assurances Segomotsi Setshwantsho a été accusé d’avoir exagéré la vérité et de dramatiser les faits.
C’est l’argument avancé par les avocats de Setshwanstho dans sa demande de libération sous caution.
La grand-mère de 49 ans a été accusée du meurtre de sa nièce contre une indemnité d’assurance de 3 millions de rands et d’avoir falsifié la cause de son décès.
Elle fait également l’objet d’une enquête pour les meurtres de son mari et de son fils.
Au cours de la procédure de libération sous caution en décembre, le tribunal a appris que Setshwantsho aurait menacé de mort l’enquêteur chargé de l’affaire, le sergent Keshi Mabunda, et un responsable des services correctionnels.
Mabunda a donc été escorté par des agents de l’équipe d’intervention tactique (TRT) jusqu’au tribunal.
L’État a déclaré qu’il appellerait un témoin pour témoigner sur les menaces, mais il a maintenant classé son dossier sans avoir présenté aucune preuve à ce sujet.
L’avocat de Setshwantsho, Nhlanhla Mahlangu, a déclaré que cela, ainsi que les enquêtes policières sur d’autres décès qui lui seraient liés, étaient tout simplement sensationnels.
« Aucun de ces cas ne date de 2023, 2022, 2021 (ou) 2020 – ce sont des problèmes qui existent depuis longtemps. »
Entre-temps, une demande a été déposée pour l’exhumation des corps du fils et du mari de Setshwantsho, qui, selon la police, sont également morts de ses mains par empoisonnement.