
Les conséquences amères des élections du Ghana en 2024 ont ravivé les débats sur la loyauté politique et le coût personnel de la fonction publique, alors que les alliés de l’ancien député de Sissala East Alhaji Amidu Chinnia repoussent ce qu’ils appellent une campagne de «propagande et de trahison» qui lui a coûté son siège.
Dans une lettre ouverte passionnée, Bawah Chakilia Latif, l’ancienne assistante spéciale de Chinnia, dépeint un portrait d’un leader non pas par des politiques ratées mais par un mélange toxique de boue d’opposition et de trahison interne – un récit qui souligne la dynamique volatile de la politique des pistes du Ghana.
Chinnia, qui a été vice-ministre adjoint de l’assainissement et des ressources en eau jusqu’à sa défaite électorale de décembre 2024, est formulée par Latif comme une race rare dans la politique ghanéenne: un constructeur consensuel qui a priorisé le développement de la division. La lettre lui attribue la revitalisation de la circonscription de Sissala East à travers des projets d’infrastructure et une gouvernance inclusive, contrastant cela avec ce qu’il décrit comme une stratégie d’opposition axée sur les «insultes, les mensonges et les attaques de personnalité» plutôt que comme un débat substantiel. Pourtant, les critiques soutiennent que de telles défenses brillent sur le mécontentement plus profond des électeurs dans une région aux prises avec le chômage et l’allocation inégale des ressources.
La missive de Latif révèle le bilan viscéral de la chute politique, alléguant que les «amis des beaux-temps» ont abandonné le Chinnia post-déficiente – un refrain commun dans le système axé sur le patronage du Ghana, où les allégeances dépendent souvent de l’accès au pouvoir. Le refus de l’ancien député de riposter contre les détracteurs, même ceux qui «survivent sur (sa) générosité», sont considérés comme des preuves de force morale. Cependant, les analystes politiques notent qu’un tel stoïcisme peut également signaler une faiblesse stratégique dans un paysage où l’influence est farouchement contestée.
La libération de la lettre coïncide avec une recherche plus large au sein du Congrès démocratique national du Ghana (NDC), à laquelle appartient Chinnia, à la suite d’une série de pertes électorales locales. Alors que Latif insiste sur le fait que l’histoire justifiera son mentor, l’épisode soulève des questions inconfortables: l’intégrité peut-elle l’emporter sur le titulaire de la politique du Ghana? Et la lionisation des leaders évincées risque-t-elle d’obscurcir la nécessité d’une réforme systémique?
Pour l’instant, l’héritage de Chinnia reste contesté. Aux loyalistes, il incarne le leadership de principe; aux adversaires, une histoire édifiante. Mais comme le fait le plaidoyer de la reconnaissance de Latif, dans l’arène politique du Ghana, la bataille sur les récits décrit les urnes.