Les huit hommes, qui sont actuellement suspendus de l’unité des services de protection présidentielle SAPS VIP, ont été filmés plus tôt ce mois-ci en train de battre trois hommes sur le bord de l’autoroute N1 à Fourways.
Les huit hommes qui ont été filmés en train de battre trois personnes sur le bord de l’autoroute N1 à Johannesburg ont fait leur deuxième comparution devant le tribunal de première instance de Randburg le 26 juillet 2023. Photo : Jacques Nelles/Eyewitness News
JOHANNESBURG – Les protecteurs du vice-président Paul Mashatile, qui comparaissent devant le tribunal pour voies de fait, ont accusé les médias et la société civile d’avoir été arrêtés.
Les huit hommes, qui sont actuellement suspendus de l’unité des services de protection présidentielle SAPS VIP, ont été filmés plus tôt ce mois-ci en train de battre trois hommes sur le bord de l’autoroute N1 à Fourways.
Le groupe a fait sa deuxième comparution devant le tribunal de première instance de Randburg mercredi, sous l’inculpation de plusieurs chefs d’agression, causant des dommages malveillants à des biens et pointant une arme à feu.
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Tous les accusés dans cette affaire ont déposé leurs affidavits devant le tribunal, affirmant que leur arrestation n’était pas fondée.
Par l’intermédiaire de leurs avocats, les huit hommes ont déclaré que le chien de garde de la police, Ipid, subissait une immense pression publique pour agir après que la vidéo de l’agression soit devenue virale sur les réseaux sociaux.
Les protecteurs de Mashatile restent catégoriques sur le fait que le dossier de l’État contre eux est faible.
L’affaire a été ajournée à jeudi pour les plaidoiries finales des équipes de l’accusation et de la défense.
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