Les professionnels de la santé de l’Éthiopie contre le conflit gouvernemental …

Maria

Professionnels de la santé en Éthiopie Professionnels de la santé en Éthiopie
Les professionnels de la santé éthiopienne sont en grève depuis plus d’un mois

Nama Nekemto

L’escalade de la crise du secteur de la santé de l’Éthiopie exige une action immédiate et décisive. L’histoire de l’administration du Premier ministre Abiy Ahmed de manipulation des conflits, marquée par une préférence pour les mesures énergiques sur la négociation, jette une ombre long sur toute résolution potentielle. Cette approche n’a manifestement pas atténué la souffrance des professionnels de la santé et, en fait, les risques exacerbant les tensions et les pénuries existantes au sein de la communauté médicale vitale.

La grève des agents de santé en cours, qui entrait maintenant sa quatrième semaine, reste non résolu malgré l’absence totale de dialogue ou de négociation significative. L’administration du Premier ministre Abiy Ahmed a initialement tenté de minimiser la grève, créant une façade d’opposition inexistante. Cependant, à mesure que la crise s’approfondissait, la réponse du gouvernement s’est intensifiée pour inclure des arrestations, des tactiques de division, une intimidation et même la violence entraînant des décès.

Ces mesures lourdes se sont révélées inefficaces, la frappe s’intensifiant plutôt que de s’allonger.

Les rapports circulant concernant le récent discours du Premier ministre Abiy Ahmed lors d’un rassemblement chrétien en Allemagne sont considérables. Ces rapports allèguent que le Premier ministre a affirmé avoir reçu un mandat divin autorisant le meurtre de ceux qui s’opposent ou ne l’aiment pas.

La gravité de cette déclaration, en particulier à la lumière des pertes importantes de vie au cours des six dernières années, est profondément troublante. Ces affirmations, associées à des déclarations précédentes attribuées aux conseillers du Premier ministre Abiy Ahmed, telles que le commentaire rapporté sur une interview télévisée par Daniel Kibret, suggérant que même dix millions de morts seraient insuffisantes, soulèvent de sérieuses questions sur l’engagement du gouvernement envers la résolution pacifique et le respect de la vie humaine.

La précision de ces rapports nécessite une vérification minutieuse et une enquête indépendante. Cette question nécessite une attention urgente et une analyse approfondie compte tenu de ses implications potentielles. Un examen complet de ces allégations est nécessaire pour assurer la responsabilité et protéger la sécurité et le bien-être du peuple éthiopien.

Des tentatives récentes de négociations superficielles entre les professionnels de la santé éthiopienne et le gouvernement n’ont donné aucun résultat tangible, laissant la situation sans résolution et soulignant l’échec du gouvernement à répondre aux préoccupations sous-jacentes des professionnels de la santé.

L’impasse prolongée constitue une menace significative pour l’infrastructure de santé du pays et le bien-être de ses citoyens, exigeant une intervention immédiate et décisive pour faciliter un véritable dialogue et trouver une solution durable.

La gravité de la situation nécessite une réévaluation complète de la stratégie du gouvernement, la priorisation de la communication ouverte et un engagement à lutter contre les causes profondes du conflit.

La confrontation actuelle entre les travailleurs de la santé et le gouvernement n’est pas simplement une question de litiges professionnels; C’est une urgence humanitaire. L’absence de dialogue et la réticence apparente à compromettre en danger sévèrement la santé et le bien-être du peuple éthiopien. Toute nouvelle escalade pourrait entraîner des conséquences catastrophiques, laissant les citoyens les plus vulnérables du pays sans accès aux soins essentiels.

La communauté diplomatique devrait implorer le Premier ministre et son gouvernement à entreprendre une réévaluation complète de la stratégie actuelle. Cela doit impliquer un engagement authentique et soutenu envers le dialogue, englobant une communication ouverte et transparente avec toutes les parties prenantes concernées, y compris des représentants d’organisations professionnelles de la santé, de groupes de la société civile et d’organisations humanitaires. Une solution médiée, facilitée par des acteurs neutres et respectées, doit être activement poursuivie.

Sans un changement fondamental vers une résolution pacifique et un engagement démontrable envers le bien-être de la communauté des soins de santé, la crise en cours ne fera que s’approfondir, avec des ramifications potentiellement irréversibles pour la santé et la stabilité du pays. Par conséquent, la communauté internationale devrait exiger une action immédiate pour éviter ce résultat dévastateur.

Note de l’éditeur: les vues dans l’article ne reflètent pas nécessairement les vues de Togolais.info

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