Les hauts gradés du SAPS envisagent toujours la recommandation de PP de discipliner Wally Rhoode

Maria

Les hauts gradés du SAPS envisagent toujours la recommandation de PP de discipliner Wally Rhoode

Le Protecteur du citoyen affirme que Wally Rhoode a utilisé de manière inappropriée les ressources de l’unité de protection présidentielle pour mener une enquête transfrontalière en Namibie, à la poursuite de l’argent du président.

Wally Rhoode briefe les journalistes dans un aéroport de Varsovie le 16 juin 2023. Photo : Capture d’écran de Eyewitness News/ Lindsay Dentlinger

CAPE TOWN – Les hauts gradés du Service de police sud-africain (SAPS) ont déclaré qu’ils examinaient toujours les recommandations du Protecteur public visant à soumettre le chef de son unité de protection VIP, le major-général Wally Rhoode, à des mesures disciplinaires.

Rhoode et un autre policier à qui il aurait donné des instructions ont été reconnus coupables d’avoir agi de manière inappropriée dans l’enquête sur le vol d’argent de la ferme Limpopo du président Cyril Ramaphosa, Phala Phala.

Vendredi, le protecteur public par intérim Kholeka Gcaleka a recommandé que lui et le policier Hlulani Rekhoto fassent l’objet de mesures disciplinaires dans les 60 jours.

Mais le SAPS a dit Nouvelles des témoins oculaires ce processus est encore en discussion.

Dans l’enquête du Protecteur du citoyen visant à déterminer si Ramaphosa a enfreint son serment d’office en rapport avec les événements survenus dans sa ferme de Phala Phala en février 2020, c’est le chef de son unité de protection des VIP qui s’est le plus mal sorti.

Ramaphosa a déclaré avoir signalé le vol de dollars américains à Rhoode pour enquête.

Le Protecteur du citoyen a déclaré que Rhoode avait utilisé de manière inappropriée les ressources de l’unité de protection présidentielle pour mener une enquête transfrontalière en Namibie, à la poursuite de l’argent du président.

Elle dit que Rekhoto ne peut pas non plus prétendre avoir craint l’insubordination pour ne pas avoir exécuté les instructions de Rhoode.

La porte-parole du SAPS, Athlenda Mathe, a déclaré que la recommandation du Protecteur du citoyen de discipliner le couple est toujours envisagée par la direction.

Elle ajoute que des processus internes sont actuellement en cours mais n’a pas précisé ce qu’ils sont.

Le Protecteur du citoyen a donné au SAPS 90 jours pour élaborer des directives sur la manière dont les services de protection présidentielle doivent traiter les crimes qui lui sont directement signalés par les personnes sous leur protection.

Mathe dit qu’elle ne peut pas non plus dire si Rhoode fait face à une enquête interne liée à une débâcle de permis d’armes en Pologne le mois dernier, car il s’agit d’une question opérationnelle à haut risque impliquant la protection des VIP.

Le mois dernier, un avion affrété transportant plus de 100 membres des services de protection présidentielle a été empêché de débarquer en Pologne en raison de permis d’armes à bord de l’avion.