La Commission de réglementation des services publics (PURC) a donné un aperçu des facteurs qu’elle a pris en compte lors de l’approbation de la récente augmentation de 18,3 % des tarifs de l’électricité.
Selon la commission, le tarif devait être augmenté de 27,5% pour couvrir quelque 1,3 milliard de GH¢ que l’Electricity Company of Ghana (ECG) aurait dû récupérer.
La décision de l’augmenter de 18,36%, selon la Commission, signifie qu’il reste un encours de 427 millions de GH¢, que les Ghanéens devront payer lors du prochain ajustement tarifaire.
L’organisme de réglementation des services publics a également révélé qu’une augmentation de la prochaine fenêtre d’ajustement pourrait être nécessaire en tenant compte de facteurs tels que les taux de change et la disponibilité du gaz naturel.
Dans une interview accordée aux médias en marge d’un atelier de formation sur les activités de la Commission, le secrétaire exécutif de la Commission, le Dr Ishmael Ackah a assuré aux Ghanéens que les ajustements ne visent qu’à assurer la viabilité des fournisseurs de services publics.
«Le tarif que nous avons annoncé et qui entrera en vigueur le 1er juin, ce tarif paie 100% des variations de l’inflation, 100% des variations du gaz naturel et 50% des variations des taux de change. Mais comme le taux de change contribue à environ 60 % de l’ajustement trimestriel, ces 60 % représentent à eux seuls environ 427 millions de GH¢. Donc, pour le prochain trimestre, si le taux de change est inférieur à ce que nous utilisons actuellement dans la mesure où l’épargne peut payer le taux de change et rendre l’ECG stable et en fait aussi payer les 427 millions de GH¢ que nous allons de l’avant, il n’y aura pas n’y aura aucune augmentation, mais si le taux de change est dans la mesure où il ne couvre pas ce que nous poussons vers l’avant, alors il y aura une certaine augmentation.